Je me souviens très bien de ma première réconciliation, j’avais presque 6 ans. Avant de vivre le sacrement de l’Eucharistie pour la première fois, nous devions aller dans le confessionnal, près de l’abbé. Je ne me souviens plus du tout de ce que j’ai pu raconter, mais j’ai un souvenir très fort de l’état dans lequel je suis sortie : j’étais lumineuse, rayonnante, plus blanche (un peu comme la pub!), apaisée ! Pendant des décennies, j’ai oublié cet événement. Et maintenant j’y pense à chaque fois. C’est vraiment une nouvelle vie qui prend forme après avoir lâché du lest….
Ce dimanche, le sacrement de réconciliation s’est vécu au cours de la messe dominicale. Moment très fort ! C’est la première fois que je voyais une aussi grande assemblée vivre le pardon. Après avoir lu un texte sur les béatitudes entrecoupé d’un refrain chanté, trois démarches ont été proposées : soit on reste sur place tout en relisant la méditation, soit on dépose la pierre reçue à l’entrée de l’église devant l’icône de la femme adultère (évangile du jour), soit on se dirige vers un des prêtres présents et on lit une phrase. On pouvait ajouter une phrase plus personnelle. Après la phrase traditionnelle dite par le prêtre (« Et moi, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés ») , on dépose la pierre au pied de l’icône.