Dimanche n°25 – 21 juin 20 – article de Nancy Goethals
Par ses effets anti-inflammatoires, l’exercice physique permet de mieux faire face aux maladies. Si d’autres facteurs jouent aussi, notre santé est donc partiellement dépendante de notre bonne condition physique. Mais qu’entend-on par ces trois mots? Lire la suite
Tant de bienfaits pour notre santé !
En plus de stimuler la dopamine – l’hormone du bonheur! -, l’activité physique
- développe les vaisseaux sanguins, ce qui assure une meilleure circulation sanguine.
- joue sur la fréquence cardiaque, ce qui préserve efficacement le cœur.
- diminue la tension même si, pendant l’activité physique, elle l’augmente.
Le bénéfice se ressent sur les 22-23 heures restantes de la journée.
- régule le poids.
- avec l’âge, préserve les neurones et favorise les connexions.
- renforce l’action des médicaments et permet de réduire leur utilisation.
- par ses effets directs sur la fonction pulmonaire, peut réduire le risque, la durée et la gravité des infections virales.
L’exercice physique est donc un adjuvant important sans être le remède à tout. En outre, ces bienfaits se manifestent à condition de pratiquer régulièrement et durablement. Ceci dit, au début de la pratique, le corps fatigue plus. Il faut passer ce cap pour enfin se sentir bien en faisant de l’activité physique. Mais quand on ne peut plus s’en passer, on sait que ce cap est franchi. Louise Deldicque précise donc: « Notre travail en tant qu’éducateurs physiques ou professionnels de la santé, c’est de comprendre les mécanismes, de pouvoir vulgariser, dire pourquoi l’activité physique est intéressante et dans quelles conditions on peut la pratiquer. » Dès le moment où l’on comprend, on est motivé et on… agit!
(*) La traduction du titre anglais de l’étude est « Une bonne condition physique protège-t-ellecontre les réponses pro-inflammatoires induite par le coronavirus? », H. Zbinden-Foncea, M. Francaux, L. Deldicque et J.A. Hawley, 23/04/2020.