Et puis vivre !

Le carême vient de commencer et j’ai déjà envie de parler de résurrection !Et peut-être de la difficulté d’y croire…
Comment croire à la résurrection quand l’histoire s’emballe et que des peurs d’autrefois remontent à la surface : peur de la guerre, de la violence, du mensonge, de tout perdre… ?
Que cela ne nous culpabilise pas trop, les femmes, dont Marie-Madeleine, qui se dirigent vers le tombeau le dimanche de Pâques ne s’attendent qu’à la mort. Et quand elles trouvent le tombeau vide, les anges ou « le jardinier » – suivant les versions des évangélistes – elles ont bien du mal à y croire… Alors nous ?

Pixabay

Tiens, cette image du jardinier justement…
Les plus érudits verront sans aucun doute un parallélisme entre Gn2 où Dieu et Adam se présentent sous la figure d’un jardinier et Jn 20 où Jésus restauré est le nouvel Adam, jardinier d’un nouvel Eden délivré du péché.
Qu’il nous soit permis d’uniquement contempler le jardinier dans son travail au quotidien : en voilà un qui prend bien soin du vivant : il prépare la terre, sème, plante, bouture, nettoie, nourrit, veille, patiente et quand le temps est venu, recueille, se réjouit et partage. Et puis il recommence ! Inlassablement car rien n’est jamais gagné d’avance.

Quand tout semble aller à vau-l’eau, que les événements qui s’enchaînent suscitent angoisse et repli sur soi, pouvons-nous faire « le pari du jardinier » ? Croire aux bourgeons plutôt qu’aux feuilles mortes ? Espérer de nouvelles pousses au milieu d’une plate-bande nue ? Et retrousser nos manches pour que cela advienne, aider la nature à faire son travail en quelque sorte… avec une indécrottable espérance chevillée au coeur et au corps, et la force des naïfs.

Voir la mort inéluctable… et puis vivre.
Affronter les difficultés… et puis vivre.
Pleurer sur ce qui n’est plus… et puis vivre.
Voir au-delà de l’invisible… et puis vivre quand même, même si… et surtout parce que la vie est plus forte que la mort… ce n’est pas ma naïveté qui l’invente, c’est notre foi qui l’affirme !

Anne

Prière d’espérance – Sœur Emmanuelle

Seigneur, accorde-moi cette Grâce :
que rien ne puisse troubler ma paix en profondeur,
mais que j’arrive à parler santé, joie, prospérité
à chaque personne que je vais rencontrer,
pour l’aider à découvrir les richesses qui sont en elle.

Aide-moi surtout, Seigneur,
à savoir regarder la face ensoleillée
de chacun de ceux avec qui je vis.
Il m’est parfois si difficile, Seigneur,
de dépasser les défauts qui m’irritent en eux,
plutôt que de m’arrêter à leurs qualités vivantes,
dont je jouis sans y prendre garde.

Aide-moi aussi, Seigneur,
à regarder ta Face ensoleillée,
même en face des pires événements :
il n’en est pas un qui ne puisse être source
d’un bien qui m’est encore caché,
surtout si je m’appuie sur Marie.

Accorde-moi, Seigneur,
la Grâce de ne travailler que pour le bien,
le beau et le vrai, de chercher sans me lasser,
dans chaque homme, l’étincelle
que Tu y as déposée en le créant à ton image.
Accorde-moi encore d’avoir autant d’enthousiasme
pour le succès des autres que pour le mien,
et de faire un tel effort pour me réformer moi-même
que je n’aie pas le temps de critiquer les autres.

Je voudrais aussi, Seigneur,
que tu me donnes la Sagesse
de ne me rappeler les erreurs du passé
que pour me hâter vers un avenir meilleur.

Donne-moi, à toute heure de ce jour,
d’offrir un visage joyeux et un sourire d’ami
à chaque homme, ton fils et mon frère.

Donne-moi un cœur
trop large pour ruminer mes peines,
trop noble pour garder rancune,
trop fort pour trembler,
trop ouvert pour le refermer sur qui que ce soit.

Seigneur, mon Dieu, je Te demande ces Grâces pour tous les hommes
qui luttent aujourd’hui comme moi,
afin que diminue la haine et que croisse l’Amour,
car depuis ta Résurrection,
la haine et la mort ont été vaincues par l’Amour et la Vie.

Ouvre mes yeux à l’invisible
pour que rien n’arrive à ébranler l’optimisme
de ceux qui croient en Toi et qui espèrent en l’Homme. Amen

Sœur Emmanuelle

Edito (janvier 2025)

Quelle mouche a piqué le pape François quand il a décrété que le thème de l’année jubilaire de 2025 aurait pour thème l’espérance ?

Sérieusement, vous trouvez qu’il y a de quoi espérer ?

La Terre va mal, très mal et ce n’est pas parce qu’en Belgique, on n’en ressent pas les symptômes les plus graves qu’on peut le nier…

Il y a des conflits partout et pour certains, ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas qu’ils n’existent pas…

A Bruxelles, 4 enfants sur 10 grandissent dans la pauvreté, 1 sur 4 en Wallonie et 1 sur 10 en Flandre.

Les manifestations de violence verbale ou corporelle ne cessent d’être signalées notamment dans les lieux où l’on rend des services aux personnes : les hôpitaux, les administrations, lors d’interventions des pompiers, de la police…

Le succès des idées et des partis politiques d’extrême droite ne fait qu’augmenter ces dernières années.

Bon sang, j’arrête là, c’est à désespérer…

Oui j’en resterais là si je n’avais pas, chevillée au coeur, cette petite flamme de l’espérance si chère à Charles Péguy, « cette petite espérance qui n’a l’air de rien du tout »[1].

C’est elle qui permet de croire que rien jamais n’est vraiment perdu. Le mal ne triomphe jamais et si parfois il parait gagner, c’est un leurre car ne vainc jamais celui qui abime son frère, ne triomphe jamais celui qui en détruisant les autres annihile en lui-même l’étincelle divine qui en fait un humain.

Et vous savez quoi ? Cette petite flamme fragile est si forte qu’elle est même capable de me laisser croire qu’il y a une rédemption possible pour les dictateurs de tous poils, les idéologues qui enferment la liberté dans des cages dorées, les petits caÏds qui assouvissent leur faim de puissance dans des actes pathétiques, les Hérode de notre temps…

Je rêve ? Je suis naïve ?

Alors il y en a un autre qui est bien plus fort que moi dans ce domaine. On a fêté sa naissance il y quelques jours. Si cet enfant qui nait parmi les pauvres, les bêtes de somme, dans une famille « pas comme les autres » et qui devient la clé d’un monde nouveau en assumant jusqu’au bout sa confiance en l’Amour et la Vie, si cet enfant n’est pas venu nous montrer que c’est l’Espérance qui nous sauve, alors qu’on me jette la première pierre…

Merci frère François de nous rappeler cela !

Anne


[1]Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, 1912

Édito

Novembre, décembre, les deux derniers mois de l’année. Déjà !  Oui, mais ce n’est pas le sujet…

Photo de Dominique Servais

Chaque année quand revient le jour des morts (2 novembre), j’aime aller flâner dans les cimetières où dorment mes aïeux. Pas tellement pour le tapis de couleurs mais plutôt pour mesurer le temps qui passe, égrener des souvenirs, me dire qu’un jour, ce sera mon tour…

Mourir, on passe tous par là et ce n’est pas forcément triste : la séparation est triste, la souffrance qui accompagne parfois la mort est incompréhensible, les cicatrices peuvent être longues à guérir. Souvent cela nous répugne ou nous effraie mais, mourir, qu’en savons-nous finalement ? Et qu’est-ce qu’une bonne mort ? Pour nous, chrétiens, c’est sans doute celle qui a la chance de se vivre dans l’espérance que cela ne se termine pas là, comme ça… qu’il y a une autre vie et un amour plus grand qui nous y attend. Il y a là un vrai enjeu d’accompagnement pour que personne ne soit abandonné à la mort sans avoir été aidé à mettre des mots sur son grand voyage.

Et voilà que novembre se termine et que l’Eglise nous invite à entrer dans l’attente… d’une naissance ! Quel contraste ! Quand les jours raccourcissent – au point qu’on en arrive parfois à entrer dans son lieu de travail le matin puis à regagner ses pénates en fin de journée sans avoir vu la lumière du jour pour de vrai – nous voilà invités à guetter la Lumière ! Celle d’une naissance qui change tout ! Notre monde a toujours une fin mais en attendant, chaque minute est à vivre, faite de rencontre, de découverte, d’émotion, de joie ou même de tristesse. Tout est à vivre sinon, à quoi bon ? Marie est un bon exemple de cet appétit de tout vivre dans le « oui » qu’elle offre sans trop savoir ce qui l’attend mais sûre qu’elle ne sera seule !

L’Avent passe très vite, soyons-y attentifs.ves pour vivre ce temps où quelqu’un nous parle de paix, de lumière, de vie !

Et que Noël sonne l’éclat de cette vie qui vient nous surprendre ! Pensez donc ! Notre Dieu souhaite vivre parmi nous tous les aléas de notre vie et nous montrer comment la danser par tous les temps, dans toutes les circonstances. Et ne jamais danser seuls.les… entrer dans la danse même si on n’a pas vraiment le rythme dans le sang… compter sur ceux pour qui c’est facile quand pour nous c’est bancal… et ne jamais désespérer d’y arriver puisque tout est gagné depuis ce jour où une étoile a brillé dans le ciel !

Anne

Édito

« La vieillesse est un naufrage », disait De Gaulle. Et comment ne pas s’effrayer, ou à tout le moins s’inquiéter, quand le corps se permet de se rappeler à nous par des craquements, des raideurs, quelques absences, trop de ceci, pas assez de cela… ?

Mais à partir de quand devient-on vieux ?
Est-ce que ça vous tombe dessus un beau matin quand le premier pas hors du lit vous coûte une petite grimace de douleur ?
Est-ce quand on se rend compte qu’on porte un regard désabusé sur les choses et les gens ?
Est-ce quand, face à l’actualité, on se dit « à quoi bon réagir ? »
Est-ce quand on vous suggère que vous seriez bien mieux dans une maison de retraite ?
Sonner la retraite, abandonner la bataille, baisser les bras, devenir prisonnier peut-être…
Est-ce quand on n’a plus envie de rien, que tout glisse, tout passe, tout lasse ?

Et bien si c’est ça, alors, je connais des jeunes qui sont vieux !
Et tout bien considéré, on commence à vieillir dès qu’on a poussé son premier cri, non ?

Une chose est sûre, la vie est là et bien là, dans un corps tout frais comme dans un corps plus chiffonné. Je pense à cette centenaire dont on pourrait dire qu’elle dure alors que, mine de rien, elle vit… pas à cent à l’heure bien sûr mais à son rythme, très lent, très apaisé, presque aérien. Et cette étincelle de vie est bien présente et très visible quand au cours d’une petite promenade accompagnée, elle rencontre ses voisines de chambre et que tout d’un coup, elles se prennent les mains, se les réchauffent mutuellement et se manifestent ainsi un peu d’affection et d’attention. Un toucher léger, peu de mots et les yeux qui s’illuminent : la vie est là, tout timide mais souriante comme une brise légère qui signale une présence. Et cela se respecte… et cela devrait réjouir les cœurs. Mais je pense aussi à celle ou celui qui n’en peut plus de vivre « ainsi » : diminué.e, humilié.e par toutes les pertes subies, souffrant.e dans sa tête et dans son corps, seul.e ou à peu près, avec des souvenirs qui s’effilochent et l’impression que ça n’en finit plus de durer…

Alors quoi ?
Notre foi et notre espérance chrétiennes nous disent que toute vie est utile, non pas au sens pratique du terme, mais parce que sur chacun.e, Dieu pose un regard d’une infinie tendresse.
Cela nous donne une dignité intrinsèque qu’on ne peut nier à personne, pas même à celles et ceux dont la vie nous semble devenue « inutile ». Cela ne nous donne-t-il pas le devoir ou plutôt la chance d’élargir nos capacités d’amour et d’attention envers « nos anciens », et de voir quels cadeaux ils sont encore plutôt que des charges ou des images effrayantes de ce qui nous attend tous ?

Anne

Expérience au Sanctuaire ND de Laghet

Journée des grands-parents : la rencontre des générations

Pour la deuxième Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées (2022), le Sanctuaire Notre-Dame de Laghet organisait une journée spéciale pour les aînés et leurs familles. Enfants, parents et grands-parents étaient réunis sur les hauteurs de Nice pour partager un temps fraternel et d’échange entre générations.

La sélection de Siloë

L’éclaireuse : Entretiens avec Marie de Hennezel et Olivier Le Naire. « Depuis plus de trente ans, Marie de Hennezel, psychanalyste et essayiste, a été pionnière dans la réflexion sur l’art du « bien vieil lir » et celui, tabou, du « bien mourir ». Son parcours personnel, encore largement méconnu, ses choix de vie et ses expériences puisées aux sources les plus inattendues expliquent pourquoi Lire la suite





Transmettre la foi : À l´école de notre fils Carlo Acutis
« Béatifié en 2020, Carlo Acutis fait partie des figures que l’Église catholique cherche à mettre en valeur pour promouvoir la sainteté ordinaire pour les laïcs comme les clercs. Attiré par la piété depuis sa plus tendre enfance, Carlo a lui-même ramené sa famille à la fréquentation des églises, Lire la suite





Encore un moment… textes personnels, politiques, sociologiques, philosophiques et littéraires avec Edgar Morin.
« Le plus étonnant est que l’on s’étonne si peu de vivre. » Esprit indépendant et original, Edgar Morin garde une appétence intacte pour toutes choses de la vie et les objets de la pensée. De l’élégance de l’hirondelle à l’humanisme post-marrane de Montaigne, de la mission de l’intellectuel au combat des Lire la suite






La liste… pour garder son cœur d’enfant même quand on sera grands de Mylen Vigneault, Maud Roegiers
Une petite fille reçoit un carnet, une liste de petites actions, choses à faire, de son grand-père. Au fil des pages, elle lit ce que son grand-père a fait lui-même (manger une crème glacée à 8 boules, parler à un enfant qui est souvent seul), elle expérimente des choses elle-même Lire la suite







Un roman que je vous conseille vivement (à commander chez Siloë) :
Les pétillantes de Didier Fourny
« Le Patio secret : résidence où séjournent quelques veuves et divorcées. Moyenne d’âge : 75 ans. Maxime de vie : profiter pleinement des années restantes, bavarder à l’envi sans cacher les plus croustillants de ses souvenirs. Pour Charlotte et son frère venus trouver l’une des résidentes pour une question d’héritage, la surprise est de taille ! Vies mouvementées évoquées dans des fous rires, projets et…  Lire la suite

« Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie ? »


« Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie ? »1 est l’intitulé d’un séminaire connecté proposé par André Beauchamp2, prêtre catholique et théologien canadien, pour la Socabi (Société Catholique de la Bible).

Que nous dit la Bible sur les personnes âgées ? Présente-t-elle une vision idéalisée de la vieillesse? L’âge avancé est-il automatiquement accompagné par la sagesse et la paix des sens? L’enseignement de Jésus, à qui l’on reprochait de ne pas avoir cinquante ans, pouvait-il être pris au sérieux par ses contemporains?

Dans cette vidéo, il nous parle des personnes âgées du début de la Genèse qui avaient une longévité hors norme. Saviez-vous qu’Adam est mort à 930 ans ? Qu’Enoch et Noé ont vécu jusqu’à 950 ans ? Que Sète, lui, a engendré à 500 ans et est mort à 912 ans ? Abraham et Sara meurent plus jeunes : respectivement à 175 ans et 112 ans.

Selon l’abbé Beauchamp, plus on remonte dans le temps, plus on est proche de Dieu. Et si on est plus proche de Dieu, on vit plus longtemps. Ce qui veut dire que plus on s’éloigne de Dieu sur la ligne du temps, moins on vit longtemps. Aujourd’hui, nous devons être bien éloignés de Lui puisque nous ne vivons plus qu’en moyenne 80-85 ans… ;)

Alors, vieillir, est-ce une chance ?

Selon le conférencier, vieillir est l’occasion de mûrir, de passer de l’avoir à l’être. C’est le temps où l’on fait une relecture de sa vie.
Il cite Françoise Dolto, « On ne meurt pas avant d’avoir fini de vivre ».

La vie, est-ce un don de Dieu ? Sans doute pour celui qui a la foi et l’espérance.

A écouter durant une 1/2 heure…

(1) Célèbre citation dans « Le Cid » de Corneille ( Acte I, scène 4)
(2) Auteur de « Siroter la vie » (Fides 2018), « Vivre son âge » (Novalis 2018), « Devenir Voyage » (Fides 2017)

28 juillet – IVe journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

Ce dimanche 28 juillet sera célébrée la IVe journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées qui aura pour thème « Dans la vieillesse, ne m’abandonne pas » (Ps 71,9). Le pape François invite les communautés à mettre ceux-ci au centre lors de la célébration dominicale. Il suggère aussi de rendre visite aussi souvent que possible à ceux qui sont le plus isolés. Découvrez le message papal ainsi que le  kit pastoral (catéchèse, indications pastorales, prière du Pape), mis à disposition par le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie.

Le Cardinal Kevin Farrell, Préfet du Dicastère, a déclaré : « Dans le message, le Saint-Père souligne comment – en raison de la crise de l’appartenance commune et de l’émergence d’une mentalité de plus en plus individualiste – la solitude des personnes âgées n’est souvent même pas perçue comme un problème. Mais l’Église est appelée à construire autre chose, à retrouver le goût de la fraternité et à construire des liens entre les générations ».

Quels seront nos projets à l’occasion de cette journée ? Que pouvons-nous suggérer aux paroissiens ? Quelle(s) attitude(s) offrirons-nous à nos aînés ?

Dans son message à l’occasion de la 4e journée mondiale des personnes âgées et des grands-parents, le Pape François nous dit ceci :

«[…] Toute l’Écriture Sainte est un récit de l’amour fidèle du Seigneur d’où émerge une certitude réconfortante : Dieu continue à nous montrer sa miséricorde, toujours, dans toutes les phases de la vie et dans n’importe quelle condition où nous sommes, même dans nos trahisons. Les psaumes sont remplis de l’émerveillement du cœur humain devant Dieu qui prend soin de nous, malgré notre petitesse (cf. Ps143, 3-4). Ils nous assurent que Dieu nous a tous tissés dès le sein maternel (cf. Ps 138,13) et qu’il n’abandonnera pas notre vie (cf. Ps 15,10), même dans les enfers. Nous pouvons donc être sûrs que, même dans la vieillesse, Il sera proche de nous d’autant plus que, dans la Bible, vieillir est signe de bénédiction.

Et pourtant nous trouvons aussi dans les psaumes cette invocation pressante faite au Seigneur : « Ne me rejette pas maintenant que j’ai vieilli » (Ps 70, 9). Une expression forte, très crue. Elle fait penser à la souffrance extrême de Jésus qui cria sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46).

Nous trouvons donc dans la Bible la certitude de la proximité de Dieu en toute saison de la vie et, en même temps, la crainte de l’abandon, en particulier dans la vieillesse et dans les moments de souffrance. Ce n’est pas contradictoire. En regardant autour de nous, nous n’avons pas de mal à voir comment ces expressions reflètent une réalité plus qu’évidente.

Trop souvent, la solitude est la compagne amère de notre vie, nous qui sommes des personnes âgées et des grands-parents. »

Lire le message dans son entièreté.

Suite à une première salve d’envois de cette news, l’Abbé Vandeberg m’a envoyé ce conte en lien avec le thème « Les cordes pour le Royaume ». Il vous suffit de cliquer sur le texte pour l’agrandir…(Je dis ceci pour les vieux yeux comme les miens !! ;) ).

Ressourcement, retraites, seul.e, en famille, pour enfants,…

Comment vivre ce temps de vacance(s) ? Plusieurs manières s’offrent à vous en fonction vos objectifs… Sera-t-il un temps en famille, un temps de ressourcement, un temps de retraite ou un temps de formation ou de découverte ? En Belgique ? A l’étranger ? Peut-être un peu de tout cela ?
Il n’est pas nécessaire de partir loin pour se retrouver, se reconnecter, recharger ses batteries et vivre des moments intenses. Découvrirez ci-dessous quelques propositions non exhaustives…

Balade méditative à l’abbaye de Brialmont : NOUVEAU !
Cet été, partez à la découverte de l’abbaye de Brialmont et profitez d’un tout nouveau parcours méditatif au coeur du parc, fruit d’une collaboration entre le collectif Tutti Frutti et les moniales cisterciennes.  (Sophie Delhalle)

En famille, à la découverte de …
L’école est riante quand elle est buissonnière ! Pourquoi en serait-il autrement quand il s’agit de la foi ? Alors… en route ! A la découverte ! Et en famille, s’il vous plait ! Le Service catéchèse du Vicariat « Annoncer l’Évangile » vous en donne l’occasion. Il vous propose cinq lieux d’exploration : la Collégiale de Huy, le parc du Val-Dieu, le sanctuaire de Banneux, le Calvaire de Moresnet-Chapelle et la Cathédrale de Liège.

Le Carmel de Mehagne (Embourg) propose :

  • Session Cana : pour couples et familles du 7 au 13 juillet 2024 Infos
  • Retraite de guérison intérieure ou ‘anamnèse’ du 9-13 juin 24 Infos

Weekend des Familles. – Du 2 au 4 août 2024. – « Seigneur, apprends-nous à prier »
Le Weekend des Familles, à Banneux, c’est 3 jours pour vivre sa foi en famille. Des conférences et des ateliers pour approfondir et réfléchir sur des grands sujets qui touchent les familles. Des temps de prière et des temps en couple. Des activités spécifiques par tranche d’âge pour les enfants et pour les ados.

Le diocèse de Liège propose :

  • le pèlerinage à Lourdes : « Tu es né pour la route » avec Baudouin Charpentier – 16 – 22 août 24. Infos et inscriptions
  • Laudato Si Summer Camp – 17 – 21 juillet au Carmel de Mehagne (Embourg). « Vivre la joie de l’écologie chrétienne – en paroles, en actes, en prières –Infos et inscription

Fondacio propose :

  • Camp « En route ! » (14-18 ans) & Camp « Aventuriers de la vie ! » (12-14 ans) – du vendredi 6 juillet au jeudi 12 juillet 2024 – Farnières-Vielsam- Flyer 14-18 ans & Flyer 12-14ans
  • Prendre soin de son couple pour un nouvel élan ! Du jeudi 25 au dimanche 28 juillet 24 – Condette – Côte d’Opale – France.
    3 jours pour retoucher aux fondements de notre amour, accueillir un nouvel élan et trouver un chemin dans les difficultés, dans un climat de bienveillance et de détente ! flyer session été C&F 2024


1RCF vous emmène au « Jésus Festival ! » les 5-6-7 juillet à Paray-le-Monial (Bourgogne) – Infos et inscription

Les Jésuites proposent :

  • en Belgique :
    • Esdac – Jonas en Famenne – « vacances-prière » en famille. Du 6-12 août 2024 à Villers-Sainte Gertrude.
      À partir des Exercices spirituels, vivre une semaine de vacances-prière ressourçantes dans la joie, la détente et le partage. Une proposition ignatienne de vacances-prière dans les Ardennes belges pour tous, petits et grands, jeunes et moins jeunes, personnes seules et familles, laïcs et religieux. infos via
    • La Pairelle propose des retraites en groupe durant juillet, août, septembre.

Le Foyer de Charité de Spa propose des retraites d’une journée, d’un WE, de 6 jours, seul.e, en couple, en famille, pour ados en juillet & août 24.