Dans le cadre de l’année Famille Amoris Laetitia, notre service organise un cycle de conférences en 2021-2022.
Le jeudi 21 octobre à 20h, notre première invitée sera Isabelle Roskam, Docteure en Sciences Psychologiques, Professeure en psychologie du développement à l’Université de Louvain. Elle a co-écrit avec Moïra Mikolajczak, Docteure en Sciences Psychologiques, Professeure en psychologie médicale et de la santé à l’Université de Louvain, « Burn out parental : l’éviter et s’en sortir » aux Éditions Odile Jacob. Isabelle viendra expliquer ce qu’est le burn out parental, nous donner des pistes pour l’éviter et pour s’en sortir.
« Plusieurs études récentes menées par l’UCLouvain montrent que l’épuisement peut provenir du rôle parental et de la vie familiale. Appelé « burn-out parental », ce syndrome affecte des parents d’enfants de tous âges, toutes catégories sociales et économiques confondues. Ce processus s’installe progressivement, de façon insidieuse. Les conséquences peuvent être importantes tant pour le parent (perte d’énergie, problèmes relationnels au sein du couple, problèmes de santé, addictions…) que pour le / les enfant(s) (négligences, violences verbales et physiques à leur égard). Sujet tabou, le parent souvent démuni ne reçoit pas toujours l’aide adéquate. »
Infos pratiques
Où ? Espace Prémontrés, 40, rue des Prémontrés, à Liège (Séminaire)
Quand ? jeudi 21 octobre à 20h
Coût ? 5€ à payer sur place
L’inscription
est obligatoire sur : sdcfliege@gmail.com (et non gmail.be
comme sur l’affiche !! ) ou par
téléphone 0474/34.44.13.
Avant d’entamer ce sujet, je vous invite à visionner cette vidéo qui en dit long, très long sur le job des parents : « Être parent, un métier difficile. Entretien pour un travail presque impossible »
Vous reconnaissez-vous ?
Dans notre société où l’on vise toujours plus l’efficacité, la rentabilité, la rapidité, où l’on idéalise la parentalité, il n’est pas simple de jongler avec vie professionnelle et vie de famille, épanouissement professionnel et personnel. Il y a parfois une distanciation entre nos rêves et la réalité du quotidien.
« Plusieurs études récentes menées par l’UCLouvain montrent que l’épuisement peut provenir du rôle parental et de la vie familiale. Appelé « burn-out parental », ce syndrome affecte des parents d’enfants de tous âges, toutes catégories sociales et économiques confondues. Ce processus s’installe progressivement, de façon insidieuse. Les conséquences peuvent être importantes tant pour le parent (perte d’énergie, problèmes relationnels au sein du couple, problèmes de santé, addictions…) que pour le / les enfant(s) (négligences, violences verbales et physiques à leur égard). Sujet tabou, le parent souvent démuni ne reçoit pas toujours l’aide adéquate. » (Les Mutualités chrétiennes) Ce phénomène progresse d’années en années et s’est accentué avec les confinements. C’est pourquoi il est intéressant de se pencher sur cette problématique.
Quels sont les symptômes à repérer ?
Un épuisement émotionnel et physique important (différent d’une fatigue qui se récupère après quelques bonnes nuits de sommeil), une lassitude dans les actes du quotidien, la tendance à agir en pilote automatique, une distanciation affective avec les enfants, l’envie de les envoyer sur une autre planète ou bien de tout quitter, le déni aussi parfois devant ses difficultés, la culpabilité de ne plus avoir l’impression d’être un bon parent alors que l’on rêvait de fonder une grande famille, le désir de s’isoler, …
Dans ces situations critiques, on peut observer la difficulté de la personne à exprimer ses besoins personnels, à s’octroyer du temps pour son bien-être. On constate souvent le manque de soutien concret ou d’écoute de la part du conjoint. Une autre caractéristique est un certain perfectionnisme comme vouloir être un parent parfait.
Quelles sont les solutions ?
Diverses solutions existent ! OUF !! ;)
Tout d’abord, prendre conscience qu’il y a quelque chose qui cloche dans son comportement avec les enfants. Ensuite oser parler de sa vulnérabilité à son conjoint, à son médecin traitant et accepter de se faire aider par un thérapeute ou un psychologue.
Prendre du temps pour soi, se donner du plaisir, partager des moments de qualité avec son enfant, en famille, en couple sont des clés pour éviter le burn out et s’en sortir.
Quelquefois il est nécessaire de se retirer de la famille pour se reposer, faire le point, prendre de la distance par rapport à ce que l’on vit.
Une autre piste est aussi de permettre au père de prendre sa place, nous dit Stéphanie Allenou dans cette vidéo (TEDxNantes). Nombreuses sont les femmes qui ont tendance à vouloir prendre tout sur elles, sans permettre au conjoint de jouer son rôle de père. La maman n’est pas une « superwoman » !
Pépites à découvrir : conférence, sites, formations, livres.
Conférence « Burn out parental : l’éviter et s’en sortir » ce jeudi 21 octobre à 20h à l’Espace Prémontrés, à Liège avec Isabelle Roskam. cfr affiche
Le site « Burn out parental »d’Isabelle Roskam (et de Moïra Mikolajczak- voir ci-dessous son interview dans « La maison des maternelles »), notre conférencière de ce 21 octobre. Il s’adresse aussi bien à des parents qu’à des professionnels. « Vous y découvrirez des informations sur les symptômes du burnout parental, un test diagnostic scientifiquement validé, ainsi qu’un ensemble de pistes pour éviter ou sortir du burnout parental (conférences, livres, centres de consultations spécialisés, listes de professionnels formés sur le sujet). La vidéo proposée en début d’article« Être parent, un métier difficile. Entretien pour un travail presque impossible » vient de leur site.
Un talk organisé par TEDxNantes avec Stéphanie Allenou. Découvrez aussi son site « « L’îlot familles » créé en 2010 pour soutenir la parentalité (solutions, pistes, forum pour les parents épuisés,…)
Quelques livres : possibilité d’acheter ce livre avant la conférence ‘Le burn-out parental: l’éviter et s’en sortir ‘ au prix de 20,80€
Nouveau logo ! Nouvelle formule ! Après une année d’émissions hebdomadaires, nous avons accepté de poursuivre cette aventure audio mais sous une autre forme. Nous avons souhaité animer une émission plus longue (une heure au lieu d’une demi-heure) une semaine sur deux en alternance avec Ralph Schmeder.??? Petit récapitulatif de toutes les émissions Des invités, nous en avons accueillis régulièrement et en tout genre. Quelques exemples : Paul Dewandre, auteur du célèbre spectacle « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » interviewé par Philippe Cochinaux ; Sébastien Pins, reporter belge de films « nature » plusieurs fois primés; Geneviève Rousseau, auteure de livres pour la jeunesse, nous a parlé aussi de jeux ; Guy Schyns, diacre à Dison, a évoqué la pastorale des personnes séparées, divorcées, divorcées-remariées ; Tim et Sophie ont témoigné de leur expérience à la Casa Béthanie, un habitat groupé solidaire, mais aussi Romain et Ayrianne, Georges, Mathilde et Patrick, Sœur Florence, Christophe, Laurence et tant d’autres … Des sujets variés ont été abordés comme la catéchèse pour adultes avec Mess’Aje, la journée contre les violences faites aux femmes, les droits de l’enfant, l’intériorité, la prière, la solidarité, la nourriture, l’amour dans le couple, dans la famille, l’encyclique Amoris Laetitia…
Pourquoi ne pas écouter ou ré-écouter les podcasts en nettoyant vos légumes ou en vous reposant ? ;)
Pour la prochaine saison nous avons déjà quelques idées, mais patience… on vous les dévoilera au fur et à mesure …. Si vous avez quelques suggestions à nous faire, pensez à les communiquer à benedicte.florent@sdcfliege.be
Les récentes intempéries qui ont envoyé des centaines de personnes dans le désarroi et la misère nous rappellent qu’il est urgent de soigner la terre et les pauvres. C’est l’objectif du Temps pour la Création qui débutera dans un mois : réfléchir, prier et agir pour la Création, dans la continuité de l’encyclique Laudato Si. Le groupe des Chrétiens en Transition et le Service diocésain de la Transition ont prévu pas moins de 13 événements. Vous êtes chaleureusement invités à y participer et à relayer dès à présent cette invitation dans vos communautés. Les détails arriveront au fur et à mesure sur cette page du nouveau site www.maisoncommune.be. Dans vos paroisses et communautés, vous aussi vous pouvez vivre ce Temps pour la Création, par exemple par une Messe de la création que nous vous invitons à célébrer le dimanche 3 octobre 2021 (date indicative). Nous avons préparé pour vous un canevas de messe que vous trouverez en cliquant ici, à adapter à votre contexte.
Joaquim Lesne Référent Ecologie intégrale – Vicariat Evangile et Vie Rue des Prémontrés, 40 – 4000 Liège-ext. 04/230.31.66 – int. 226
En tant que baptisé.e.s au nom du Christ, nous sommes invité.e.s à porter la Bonne Nouvelle. Le Centre Diocésain de Formation (le CDF) avec son nouveau directeur, Yves Keumeni, propose encore cette année 2021-2022 des formations ouvertes à « toutes celles et ceux qui souhaitent se former en vue d’une mission spécifique dans l’Eglise ou dans la société, mais aussi pour toute personne en questionnement, ou encore celles et ceux qui cherchent simplement à approfondir leur foi par la connaissances des Ecritures. La présente brochure contient les offres de formation pour l’année académique 2021/2022. Vous y trouverez une série de propositions dans des domaines aussi variés que la Bible, l’Ecclésiologie, la Liturgie, l’Éthique, la Philosophie, la Pastorale, etc. Une belle part y est réservée aux cours ayant trait à la didactique de l’enseignement de la religion, pour celles et ceux qui souhaitent donner cours de religion dans le fondamental ou l’enseignement secondaire. D’autres propositions comme « La prise en main de l’outil informatique », des sessions de formation, des colloques et même des pèlerinages viennent compléter ce riche tableau.»
Notre service, le SDCF, a invité quatre conférencières d’horizons divers pour développer différents thèmes touchant la famille, le couple. Découvrez-les ici. Aidez-nous en relayant ces infos !
« L’année « Famille Amoris Laetitia » est souhaitée par le Pape François pour toucher toutes les familles du monde à travers diverses propositions spirituelles, pastorales et culturelles à mettre en œuvre dans les paroisses. L’expérience de la pandémie a mis en évidence le rôle central de la famille comme petite cellule d’Eglise ; les récentes inondations ont renforcé l’importance des liens communautaires entre les familles qui font de l’Eglise « une famille de Familles ». En proposant ce cycle de conférences, le SDCF entend contribuer à placer les familles au centre de l’engagement et de l’attention pastorale dans notre diocèse. Elles le méritent amplement ! »
Le film « The Father » de Florian Zeller est à voir selon Hugues Dayez !! Hopkins incarne Anthony, un ingénieur retraité qui vit depuis des années dans son bel appartement londonien. Ses journées sont rythmées par ses petits rituels et ses regrets que sa fille préférée, qui travaille à l’étranger, ne vienne plus lui rendre visite. En réalité, celle-ci est morte dans un accident depuis des années, mais Anthony ne s’en souvient plus, gagné par la maladie d’Alzheimer. Pour son autre fille, Anne (Olivia Colman, parfaite), c’est le temps des doutes et de la culpabilité : elle veut éviter de placer son vieux papa dans un home spécialisé, mais son compagnon la pousse à entreprendre cette démarche…
Vous voulez de bonnes lectures ?
Découvrez sur notre site différents titres sur le couple, la famille, les grands-parents,….
OU notre sélection de cet été …
101 questions pour animer et approfondir les discussions en famille Gary Chapman, Ramon Presson – Edition Farel 17 Mai 2021
101 questions pour animer et approfondir les discussions en couple Gary Chapman, Ramon Presson – Edition Farel 17 Mai 2021
Les promesses du printemps : quand l’amour se renouvelleICI Gary Chapman, Catherine Palmer Traduction FRANCOIS ROSSO – Edition Artège – juin 21
Foi et religion dans une société moderne Joseph de Kesel – Edition Salvator – ICI
D’autres idées ?
En veux tu en voilà … Vous voulez faire une retraite de quelques jours, d’une journée, un stage, un pèlerinage à pied, en vélo ? Toutes les infos sur notre site et le dossier Vacances . Il y en a pour tous les goûts, en solo ou en couple ou en famille …
Le service de la catéchèse « Annoncer l’évangile » a préparé les carnets « En famille, à la découverte … » de trois lieux : la collégiale de Huy, le parc du Val-Dieu et le sanctuaire de Banneux
Vieillir, en étant en plus ou moins en bonne santé, est un privilège !
Vieillir, c’est se réinventer !
Vieillir, c’est accepter de ralentir le
rythme effréné des activités mené pendant des décennies. C’est accueillir ses rides
un peu plus creuses. C’est accepter ses cheveux blancs ! C’est prendre un
peu plus de temps pour soi…. Se poser. Découvrir d’autres activités comme les
voyages, le jardinage, les exercices physiques au grand air, le bénévolat ou
que sais-je …
Vieillir donne le privilège de connaître
ses petits-enfants et quelquefois ses arrière-petits-enfants !
Quelle immense joie d’être grands-parents !
Voir leur frimousse souriante accourir vers vous à la sortie de l’école ou répondre
à leur demande quand ils souhaitent loger chez vous !
Etre grands-parents, c’est être entre deux
générations avec des besoins bien différents : les enfants ont besoin
de leurs parents pour s’occuper de leurs petits et les arrière-grands-parents
ont besoin de leurs enfants pour la gestion du quotidien quand ce n’est pas de les
accompagner dans la maladie…
Quel jeu d’équilibriste entre les
tout-petits et les aînés, entre la vie et les « tout-proches » de la
mort !
Accompagner un parent malade à domicile (tout
dépend du type de maladie, bien entendu !) est aussi un privilège … pour
lui-même et pour sa famille.
C’est une aventure dont on connait l’issue mais dont on ne soupçonne pas le remue-ménage émotionnel qui se produit en chacun ! Observer chaque semaine, chaque jour sa dégradation physique ou celle de l’autre, se sentir humilié lorsque les gestes les plus basiques deviennent impossibles, ressentir l’humiliation de l’autre, tenter de le rassurer dans les moments d’angoisse en priant, le voir s’éteindre tout doucement…
Jacques Salomé dit dans son livre « Bonjour
Tendresse » qu’ « il faut
beaucoup d’amour et d’humour pour bien vieillir. »
C’est ce que je vous souhaite :
vieillissez et aimez ! Désirez et profitez tant qu’il y a de la vie
en vous ! Sentez-vous jeunes dans votre corps, dans votre tête !
Vieillir est obligatoire, mais grandir est un choix.
À chaque saison ses fleurs, à chaque âge son bonheur.
Grandir en préservant la joie au cœur, c’est vieillir en beauté.
Le bonheur supprime la vieillesse. ~ Kafka
Avec l’âge, la beauté devient intérieure. ~ Raph W. Emerson
Il faut beaucoup d’amour et d’humour pour bien vieillir. ~ Jacques Salomé (Bonjour Tendresse)
Quelques phrases célèbres trouvées dans le
livre « La voyageuse de nuit » de Laure Adler (Edition
Grasset-2020) :
« L’homme et la mort ne se rencontrent jamais car quand il vit,
elle n’est pas là et quand elle survient, c’est lui qui n’est plus. » (Epicure)
« On est toujours la vieille ou le vieux de quelqu’un. Autant s’y
préparer. » (Laure Adler)
« J’ai attendu impatiemment de devenir vieux. Parce que cela
pouvait être un moyen d’échapper à ce que les gens attendent de vous. » (Lars Norén – phrase d’introduction du livre). Celui-ci, auteur de la
pièce de théâtre « Poussière »
, met en scène de très vieilles personnes qui sont entre la fin de vie et
l’approche de la mort, l’une d’elle s’approche des autres et leur crie :
« A-t-on vraiment pris le temps de
devenir jeune ? » et son comparse de répondre : « Je connais beaucoup de petits vieux
qui ont la trentaine et qui me donnent le cafard et un certain nombre de
nonagénaires qui me donnent la pêche. »
Laure Adler cite aussi ces paroles
de Simone de Beauvoir tirées du livre « La Vieillesse » : « Vieillir
ce serait donc vivre en sachant ce qui est le plus important pour soi, tout en
se projetant dans l’avenir. Ne jamais se sentir « arrêté » ».
Elle ajoute « : « Chaque
jeune deviendra, lui aussi, un vieux et la jeunesse, elle aussi, n’a qu’un
temps. Tout vieux a été jeune mais tout jeune n’a pas eu, comme chaque vieux,
le privilège de mettre à distance les vacarmes du temps qui obstruent
l’intensité du présent… » Et Laure ajoute : « Et si c’était quand même bien d’être
vieux ? »