« Si vous voulez « réussir » dans la vie, n’hésitez pas à montrer vos failles ! »

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Vous souvenez-vous du poème de Jean de La Fontaine « Le Chêne et le roseau » ? En réfléchissant au thème de cette news, je me suis souvenu de cette phrase, restée dans un coin de ma mémoire : le roseau plie mais ne rompt pas.

Ne sommes-nous pas trop souvent, à l’image de ce chêne à l’ego surdéveloppé, voulant tout contrôler, se montrer fort, sans faille, quitte à ne pas s’écouter, quitte à s’abrutir de travail, quitte à se donner à des addictions pour oublier, quitte à se détruire la santé mentale, physique ? Surtout ne pas montrer nos faiblesses, nos blessures, nos imperfections….. « Un garçon ne pleure pas !! » Nous l’avons tous entendue ou prononcée, cette phrase…

Serait-ce un souci éducationnel, culturel ?

Et pourtant…

Ecrivain, philosophe, sportif, entrepreneur, reine, parent, homme, femme, enfant, nous sommes tous confrontés, un jour ou l’autre, à nos failles, nos erreurs, nos échecs, nos imperfections ! Mais que nous apportent-ils ?

Gabriel Ringlet, dans son livre « Eloge de la fragilité » écrit cette phrase détonante : « Si vous voulez « réussir » dans la vie, n’hésitez pas à montrer vos failles ! Dieu lui-même est fragile, et c’est là sa grandeur ».

Comment est-ce possible ? Dieu fragile ?!

En effet, Dieu a désiré s’incarner en naissant pauvrement dans une étable, dans notre condition humaine. Il a même choisi de mourir de façon infâme sur le bois de la croix comme un vulgaire bandit.
Au cours de sa vie publique, Jésus a été très sensible à toute détresse humaine, à la de vie des plus faibles. En rejoignant l’homme dans sa fragilité, Dieu nous a montré la puissance de sa force d’amour envers nous.

Il existe tellement de formes de fragilités : un complexe, une dépression, un handicap, la perte d’un emploi, la mort d’un être cher, le harcèlement scolaire ou au travail, le manque de moyens, les difficultés financières, la violence conjugale ou intra-familiale, le vieillissement, le racisme,…

Reconnaissons-la. Soyons créatifs. Trouvons des solutions, de l’aide. Osons frapper aux bonnes portes. Faisons-nous confiance.
La fragilité pourrait nous donner la force pour traverser les difficultés de la vie.

Et la foi dans tout ça ? Que nous apporte-t-elle ? A chacun de trouver sa réponse. Pour ma part, demander humblement l’aide du Seigneur pour vivre ce que j’ai à vivre m’aide beaucoup.

Gabriel Ringlet dit, dans son interview avec Philippe Cochinaux sur Dominicains TV, avoir toujours terminé ses cours avec cette phrase : « N’ayez pas peur de votre fragilité. Elle sera une très grande force dans votre existence ! ».

Nombreux sont les articles, les émissions, les témoignages qui traitent de la fragilité. En voici quelques-uns ci-dessous. La liste n’est pas exhaustive… Ces derniers vous permettront peut-être de réfléchir, de méditer. Sans doute y aura-t-il un retournement, un changement de cap, une bulle d’oxygène, un nouveau souffle pour (re)trouver la VRAIE VIE qui est en chacun de vous !

  • Interview de Gabriel Ringlet par Philippe Cochinaux. Il y parle de son livre « Éloge de la fragilité ». « Le leitmotiv de ce livre étonnant qui invite à rencontrer Dieu au journal télévisé, dans un roman, une B.D., un poème ou un fait divers. Agnostiques, croyants ou non-croyants trouveront dans ces courts récits une approche nouvelle, très libre et personnelle des évangiles.
  • Académie Catholique de France : La fragilité est indissociable de la vie. Elle nous interpelle à tous les niveaux. La fragilité est inhérente à l’accueil d’une vie que l’on n’a pas programmée et que l’on ne contrôle pas et   cela nous fait peur. Pourtant, ne pas l’accueillir nous transforme en fossiles vivants. Nous partageons cette fragilité devant l’accueil de la vie avec Dieu. ICI
  • Dans le cadre de l' »Année Amoris Laetitia« , le Pape François, dans la 9e vidéo, nous parle de la fragilité des familles mise à rude épreuve partout dans le monde. « L’Église a le devoir de tendre la main à ceux qui souhaitent rester proches de Dieu, de les aider à transformer leurs échecs et leurs souffrances en occasions de cheminer vers la plénitude de l’Évangile. »
  • Ensemble prévenons la dépendance: un hôpital de jour pour personnes âgées fragiles. Le reportage vous décrit le parcours de personnes âgées fragiles.
  • De la fragilité humaine à la fragilité divine. À partir de la pensée du théologien protestant Paul Tillich, Élisabeth de Bourqueney nous livre une réflexion sur la fragilité humaine et la fragilité de Dieu. Le Dieu que nous célébrons à Noël est celui qui, au cœur de nos aliénations, nous donne le courage de surmonter l’absurde, l’angoisse, le non-être. ICI
  • Vodeus propose différents reportages :
    • la vie de Joseph Wresinski, créateur du mouvement ATD Quart-Monde, pour lutter contre la misère à partir de 1956.
    • Confessions sans filtres pour un hymne à la vie
    • « Corps fragile » proposé par « Vodeus », commence par ces paroles : « La vie m’a mis un moteur de Ferrari dans une carrosserie de 2 CV ». Ce sont les propos de Jean-Baptiste Hibon, psychosociologue, formateur et infirme moteur cérébral qui ouvre ce film.
  • Le témoignage poignant de la reine Paola, qui dans un reportage, nous livre avec beaucoup de sincérité ses difficultés de vie et de couple durant les années 70-80. Elle nous livre ses regrets mais aussi quelques conseils comme se donner le temps, pardonner, éprouver de la tendresse, aimer mieux ses enfants,… Et elle dit aussi cette phrase « Quand on accepte ce qu’on doit faire, on devient libre » ! Cfr article du Paris-Match, le reportage de Nicolas Delvaulx sur RTBF « Paola, côté jardin »
  • KTO : Pour se préparer au Carême, « La Foi prise au mot » vous propose une réflexion sur un thème très actuel : la fragilité (23-02-20). Régis Burnet reçoit deux invités : Marc Leboucher, éditeur et écrivain, et Corinne Lanoir, bibliste, professeur d’Ancien Testament à la faculté de théologie protestante de Paris.
  • Enterrement de Gaspard, fils aîné d’Anne-Dauphine Julliand, auteur de nombreux livres dont « Deux petits pas sur le sable mouillé ». Ecoutez ce mot d’accueil poignant des parents et le message plein d’espérance en dépit de la mort de leur 3e enfant.

« On ne voit bien qu’avec le cœur »

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. », nous dit le petit prince.

Comment aimer son conjoint, ses parents, ses enfants, ses amis, Dieu ?
Les aime-t-on tous de la même manière ?
Malheureusement il n’y a qu’un seul mot en français pour désigner cette action aux multiples dimensions…
AIMER ! Pas si simple…
Et il n’existe pas d’école pour apprendre à aimer. Alors, on se débrouille tant bien que mal…

FOCUS

Dans le Journal Dimanche n°3 (19 janvier 22), Angélique Tasiaux intitule son article « Vie conjugale – Mieux vaut des compliments que des reproches« . Elle y fait référence à Yvon Dallaire, psychologue canadien, qui « explore les ressorts des couples (plus ou moins) épanouis et partage des conseils à l’attention du grand public. » Vous y trouverez les bases pour une harmonie conjugale, les conseils pour négocier les blocages, … Lire la suite

Jacques Salomé, célèbre psychothérapeute français, nous explique dans de courtes vidéos, la différence entre l’amour et la relation, ainsi que les secrets et les pièges dans la relation.

De manière plus humoristique, la série « Tout le monde s’en fout » propose de courtes capsules sur différents thèmes. En voici deux : « Le couple » – « Je t’aime »

Les chanteurs, compositeurs, écrivains, poètes ne sont pas en reste ! Tous tentent de mettre leurs sentiments, leurs émotions en musique, en mots !
Natasha Saint Pier, Francis Cabrel, Jacques Brel, Musset, Victor Hugo,….

Vous trouverez ICI quelques phrases célèbres comme celle de Mère Térésa, le Dalaï Lama, Serge Gainsbourg….

La Bible, à travers les prophètes, les psaumes, les évangiles, ne parle que de cela : le dessein d’amour de Dieu pour les hommes. Les livres d’ Osée ou du Cantique des cantiques ne disent rien d’autre que cela : le Père nous aime d’un amour inconditionnel. Quoi que nous fassions, nous sommes pardonnés et aimés ! N’est-ce pas merveilleux ? En tant qu’adultes, enfants, parents et grands-parents, n’avons-nous pas aussi ce dessein-là avec nos proches ?

Dans l’évangile de Marc (8, 29-33), Jésus dit : « Voici le premier commandement : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe de lui répondre : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. « 

Pour compléter ce dossier, (re)découvrez la newsletter de février 2021, les boîtes à outils ICI et ICI, les livres à découvrir

2e matinée de formation au CDF

Notre service des couples et des familles et celui de la catéchèse organisent deux matinées de formation, d’échange et de réflexion.
Cela s’adresse à tous.


Où ?
Espace Prémontrés, 40, rue des Prémontrés à Liège


Quand ?
(le samedi 26 mars 2022 : « Familles, terreau de la foi »)

le samedi 11 juin 2022 : « Les parents, partenaires de la catéchèse » 

formulaire d’inscription en ligne

Sant’Egidio : diverses activités !

24 décembre 2021 à 12:00h à 16h : Fête de Noël avec Kamiano à Liège pour les personnes défavorisées et isolées. Plus d’infos


25 décembre 2021 à 12h à 15h : Fête de Noël dans le quartier Saint-Léonard à Liège
pour les enfants qui fréquentent « l’école de la paix », ainsi que leur famille de différentes cultures et nationalités et des personnes seules du quartier. Plus d’infos


Lundi 27 décembre 2021, de 9h30 à 12h30 Fête dans le quartier Saint-Remacle à Verviers pour les sinistrés des inondations Plus d’infos


1er janvier 22  à 16h : journée mondiale de la Paix de l’Église – Marche de la Paix
Actuellement je n’ai pas la confirmation de l’activité – Consultez leur site « Agenda »

« Paix aux hommes de bonne volonté ! »

En réfléchissant à notre news du mois de décembre, cette partie de phrase tirée de l’évangile Luc (chapitre 2 verset 14), a commencé à occuper une bonne partie de mes réflexions du moment.
Qu’est-ce donc qu’un homme ou une femme de bonne volonté ?
A qui pourrais-je décerner ce « titre » ? De quelle personne du passé, ou contemporaine, pourrait-on dire qu’elle fait partie des « hommes de bonne volonté » ?

Je suis sûre qu’il y a quelques années, dans un groupe de catéchisme, on m’aurait dit : « Sœur Emmanuelle ! – Mère Térésa ! – François d’Assise ! » Dans les années 70, on aurait dit « Gandhi ! – Martin Luther King ! – Don Helder Camara ! » Et dans les années 80-90, on aurait sans doute ajouté « La Princesse Diana ! – Bob Geldof !… » Comme quoi, chaque époque a ses héros…

Est-ce que les fondateurs de l’Europe étaient des gens de bonne volonté ? Il faut reconnaître que l’intuition de Robert Schuman et Jean Monnet si peu de temps après la fin de la guerre de 39-45 était porteuse d’une grande espérance pour que le « plus jamais ça » devienne une réalité sur le continent européen.
« La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. La contribution qu’une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. » Déclaration du 9 mai 1950 à lire in extenso.

Et aujourd’hui, ne voit-on pas se lever de jeunes, très jeunes gens parfois pour défendre la sauvegarde de la Terre (Greta Thunberg – Adeline Charlier…), ou le droit à l’accès à l’eau (Autumn Peltier…), pour s’opposer à une force aveugle (Ahed Tamimi, symbole de la résistance palestinienne…), pour la lutte contre les armes à feu (Emma Gonzalez, rescapée d’un fusillade en Floride…), pour la défense des droits des personnes de couleur (Marley Dias qui promeut la littérature mettant en scène des protagonistes féminins noirs…), pour que les filles aient les mêmes droits que les garçons (Malala Yousafzai, plus jeune prix Nobel de la Paix… » ? Et la liste n’est absolument pas exhaustive… D’autres visages, d’autres actions, d’autres noms ci dessous…

Assurément, des hommes et des femmes de bonne volonté…  et si jeunes ! « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années ! » Corneille n’avait pas tort…

Tant mieux s’ils sont médiatisés, ils nous secouent si nous voulons bien leur accorder un peu de crédit, ils posent question, ils nous empêchent de ronronner en rond… Ils ne sont sans doute pas exempts de contradictions mais ils sont là et leur parole simple et directe nous atteint et nous fait réfléchir.

Au-delà de ces militants médiatisés, n’y-a-t-il pas autour de nous des anonymes, hommes et  femmes de bonne volonté dans la vie quotidienne ? Evidemment ! Toutes ces personnes qui, de manière naturelle ou choisie, pensent qu’elles ne sont pas le centre du monde et pourraient  terminer leur journée en se disant : « Peut-être qu’aujourd’hui, j’ai contribué à apporter un peu de beauté, de bonté et de bien autour de moi… »
Qu’est-ce qui les caractérise ? Sans aucun doute une aptitude à la gentillesse, vertu hautement suspecte dans notre monde compétitif et individualiste. La gentillesse ! « Le plus grand plaisir »  de l’être humain disait Marc-Aurèle.

« La gentillesse, si périlleuse parce qu’elle repose sur la sensibilité aux autres, sur une capacité à s’identifier à leurs plaisirs et à leurs souffrances. Se mettre à la place de l’autre peut-être très inconfortable. Mais les plaisirs que procure la gentillesse, comme tous les grands plaisirs humains, ont beau être périlleux par nature, ils sont parmi les choses les plus gratifiantes que nous possédions. » […] « Tout, dans notre système de valeurs actuel, fait qu’elle peut sembler parfois utile (autrement dit efficace) mais qu’elle est potentiellement superflue, qu’elle constitue un vestige d’une autre époque ou un élément d’un vocabulaire religieux. Pourtant, nous la désirons toujours, en sachant qu’elle crée la sorte d’intimité, la sorte d’implication avec l’autre dont nous avons à la fois peur et terriblement besoin. En sachant que c’est la gentillesse, à la base, qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue et que tout ce qui va à son encontre est un coup porté à nos espoirs. » Lire tout l’article

L’Avent commence… Soyons attentifs aux signes de gentillesse à donner et à recevoir, sans bruit, sans médiatisation, comme si cela coulait de source… comme si, à l’image des bergers de la crèche, c’était évident de contempler et de favoriser l’Amour quand il passe. Soyons comme eux des hommes, des femmes et des enfants de bonne volonté ! C’est la graine du Royaume qui commence à germer.

Quelques videos inspirantes :

Extraits d’évangile

Sir Nicholas Winton

Messages inspirants

La chaîne de la gentillesse

La philosophie de la gentillesse

Parole inattendue avec Christophe André

Anne

EVRAS ? Amour et sexualité, sujets tabous en Église ? 

Késako EVRAS ? À qui cela s’adresse-t-il ? Qu’est-ce que l’amour et la sexualité dans le couple, chez nos ados ou nos enfants ? Est-elle un sujet tabou en Église ? Comment éduquer nos enfants à vivre sainement leur sexualité ? Peut-on parler de tout avec nos enfants ? comment éduquer nos enfants à avoir des relations saines ? Comment parler d’amour à une personne porteuse de handicap ? Que nous dit le pape François dans Amoris Laetitia ?
Que de questions parfois sans réponse !! Alors en équipe, on a décidé de mettre les pieds dans le plat et d’en parler ! C’est la raison pour laquelle nous avons invité Catherine Jongen. Elle viendra nous donner quelques éléments de réponses.  Mais avant cette soirée du 23 novembre, on a sélectionné des outils, des sites pour satisfaire votre curiosité.

Dans Amoris Laetitia (n°150), le pape écrit : « Dieu lui-même a créé la sexualité qui est don merveilleux fait à ses créatures. […] Il poursuit en disant que  » Jean-Paul II répondait que l’être humain « est appelé à la pleine et mûre spontanéité des rapports », qui « est le fruit graduel du discernement des impulsions du propre cœur ». […] Un peu plus loin il ajoute que « l’érotisme le plus sain, même s’il est lié à une recherche de plaisir, suppose l’émerveillement et […] il peut humaniser les pulsions. Par conséquent, […] la dimension érotique de l’amour […] est comme un don de Dieu qui embellit la rencontre des époux. »

La sexualité est un don merveilleux de Dieu à ses créatures !
Le vivons-nous vraiment de cette manière ? Sommes-nous à l’aise pour en parler dans le couple ? En famille avec les enfants ? Comment en parler ?

Sur le net, on trouve un peu de tout et n’importe quoi !
Pour vous, nous avons fait une belle sélection. Ainsi vous découvrirez le site belge EVRAS et tous les autres sites concernés par cette thématique (plannings familiaux, Pipsa, CLPS, Inclusion ASBL, des formations, des outils pédagogiques, …). ICI 

Vous voulez en savoir plus ? Voici d’autres vidéos et sites qui expliquent comment mieux vivre la sexualité, l’amour. Cela s’adresse aussi bien aux couples qu’à des enfants ou des ados. Consultez aussi sur notre site  ICI

Edito – novembre 21

Parler d’amour, c’est le plus beau sujet du monde !

Il faut donc apprendre à aimer… et non, ça ne vient pas tout seul.

Une petite définition pour aider à saisir toute l’importance de l’apprentissage : « L’amour est une relation interpersonnelle privilégiée où on aime la personne pour tout ce qu’elle est. On l’aime aussi bien avec la partie pulsionnelle de son cerveau (le désir) qu’avec la partie rationnelle (le don).»[1]

Il faut apprendre parce qu’il faut du temps pour comprendre la différence entre l’amour et les pseudo-amours qu’on peut rencontrer, et reconnaître ce qu’on appelle « le don d’amour », c’est-à-dire un amour qui sera porteur d’un mouvement, d’une direction, d’un engagement.

Cela dit bien toute l’importance de l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) que chaque école, depuis 2013, doit inscrire dans son projet pédagogique.

Au SDCF, nous entendons les questions des jeunes et les inquiétudes de leurs parents et éducateurs. Elles dessinent la peur des filles et des garçons d’entrer en relation et de construire du solide qui pourrait durer toujours. Elles laissent entrevoir l’angoisse de se briser les ailes. Parce que l’amour n’est pas toujours romantique aujourd’hui à l’âge des cours des lycées ou des collèges… ce qui sous-entend toute la pression sur les ados pour être en couple, faire des expériences un peu trop tôt, l’accès aux images pornographiques trop facile qui faussent les relations, abîment tout et peuvent aller jusqu’à paralyser le désir.

Nous prenons ces questions au sérieux et souhaitons les travailler afin d’outiller celles et ceux qui côtoient les jeunes : parents, grands-parents, éducateurs, animateurs… C’est pourquoi la deuxième conférence que nous proposons cette année porte sur ce sujet : « Comment et quand parler d’amour aux enfants et aux jeunes ? »… Nous avons invité Catherine Jongen, sexologue, thérapeute de couples et éducatrice à la vie relationnelle, affective et sexuelle car nous voulons aller au-delà des paroles pratiques, mécaniques et hygiéniques pour apaiser les peurs et donner faim de relations vraies, épanouissantes, qui font grandir la vie.

Alors, rendez-vous le mardi 23 novembre prochain à 19:30 à l’Espace Prémontrés ? Nous serions heureuses de vous y retrouver pour parler d’Amour !

Anne

[1] Denis Sonet

EVRAS – OUTILS/VIDÉOS – 7 à 20 ans

“LE COURS D’UNE VIE ”

est une web-série pédagogique de courtes vidéos en accès libre sur internet, destinée aux enfants de 7 à 20 ans et à leurs parents. C’est un outil conçu par des éducateurs à la vie, conseillère conjugale et familiale, technicien d’intervention sociale et familiale et médecin des Associations Familiales Catholiques et avec la participation du CLER Amour et Famille. L’objectif est de permettre le dialogue sur l’amour et la sexualité avec les jeunes.

Saison 1 : Lucas et Léa – enfants de 7 à 11 ans

  • La rencontre : 3:37
  • Tu es née fille : 4:08
  • Tu es né garçon : 2:37
  • Etre un garçon, être une fille : 2:28
  • Comment on fait les bébés : 2:57
  • La grossesse : 4:06
  • Mon corps, c’est moi : 2:01

SAISON 2 : Hugo et Lucie  pour les ados de 12 à 15 ans  – (2016)

  1. I’m a poor lonesome ado : https://youtu.be/GSXQQtHsFDM?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  2. Mes potes et moi : https://youtu.be/QxjiusgafYo?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  3. La curiosité est un bon défaut … ou pas ! https://youtu.be/mcaPG0OPKL8?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  4. J’me comprends pas, j’te comprends https://youtu.be/2L_zxmIQTqo?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  5. Mon corps de rêve ! https://youtu.be/6sX34QSOeu8?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  6. Les parents, c’est bon, lâchez-moi ! https://youtu.be/fG1Y2afVQqw?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9
  7. Un jour mon prince viendra….https://youtu.be/BWawMTM5udU?list=PLJ0cOW7OnJaeu7bVUXcAaSeSUgrj_r4S9

SAISON 3 : Manon, Alex et les autres – pour les jeunes de 16 à 20 ans (2017)

  1.  Je voyage en solitaire : https://youtu.be/DpuShQhf9Yc?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  2. Touché mais pas coulé : https://youtu.be/BFf1wZRB1L4?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  3. J’ai rendez-vous avec moi-même : https://youtu.be/aZKU8Q_BU9U?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  4. Désirs, désirs, désirs : https://youtu.be/tuipZZ8xU84?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  5. Nous dormirons ensemble : https://youtu.be/po6dqAaU-W4?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  6. Je ne perds rien pour attendre : https://youtu.be/rm_UZpZkLSo?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R
  7. Ecoute, quelqu’un t’appelle : https://youtu.be/gHPYGINa3vI?list=PLJ0cOW7OnJadRvoIportzTjECWPpGLs6R

Les essentiels de Jamy

QUE SE PASSE-T-IL A LA PUBERTÉ ?
La puberté, c’est ce passage où le corps se transforme, passant du stade d’enfant à celui d’adulte. Quels sont les changements grâce auxquels notre organisme acquiert la capacité à se reproduire ?

Des pas sur le sable

Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.

J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.

Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur et aussi de plus grande douleur.

Je l’ai donc interrogé :  » Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. « 

Et le Seigneur répondit :  » Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné,pas même une seule minute ! Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien,c’était moi qui te portais. (Ademar de Barros, poète brésilien)

Les « Grandissants »

Marion Muller-Collard sera présente ce jeudi 14 octobre 21 à 20h en la Collégiale Saint-Jean l’Évangéliste. Elle nous présentera son dernier livre « Les Grandissants » aux Editions Labor Et Fides. 
« Dans une relecture de la parabole du fils prodigue, Marion Muller-Colard explore, plus que son retour, le départ du fils cadet. Non seulement son départ, mais encore la nécessité de cette rupture qui le met au monde plus radicalement qu’une naissance.
De la confrontation entre le texte biblique et une analyse subversive de l’âge qualifié d’ingrat jaillissent des voies inédites de souveraineté. Un éloge de toutes nos adolescences, car il n’y a pas d’âge pour « ratifier sa naissance ».
« Cette existence qui a commencé par une vie reçue, qui se finira par une vie reprise, doit bien, un jour ou l’autre, être conquise. Ils fomentent une façon d’être autre chose qu’un débit. Ils fomentent un début. ».


Adresse du jour : Collégiale Saint Jean-l’Evangéliste, 32, place Xavier-Neujean, 4000 Liège. Entrée libre. Ouverture à partir de 19h30.

En partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, Siloë Liège, RCF Liège, CathoBel et Dominicains TV