Un numéro de GSM à votre écoute

Depuis le 5 novembre, une ligne téléphonique est ouverte dans tout le diocèse de Liège. Des aumôniers et visiteurs de prisons, d’hôpitaux et des centres de migrants se relayent pour offrir un temps d’écoute avec leur spécificité. Ce sont des personnes formées dans l’accompagnement. Dans le cadre de cette opération, il s’agit de donner un peu d’attention et de soutien aux personnes qui sont dans le besoin. Parler, pouvoir se dire, pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent et être écouté peut vraiment aider ! Merci de transmettre cette information le plus largement possible autour de vous.

Edito-novembre 20

Espoir ou espérance ?

Quelle différence, me direz-vous ?
Pour l’un comme l’autre, on est dans la confiance, dans l’attente confiante de quelque chose, d’un désir.
L’espérance est aussi une des trois vertus théologales chrétiennes par laquelle on attend de Dieu sa grâce et sa vie éternelle (définition du Larousse).

Quel espoir formulons-nous, aujourd’hui, en ces temps de pandémie, de recrudescence de cas positifs ?
Qu’avons-nous comme espérance avec, à nouveau, ce repli sur soi, les jours qui raccourcissent, les annulations d’événements qui s’accumulent ?

Quelle espérance avons-nous en ce temps de Toussaint ?
Cette fête catholique nous rappelle que nous sommes TOUS SAINTS, tous appelés à nous tourner vers Dieu, Lui qui nous aime de façon inconditionnelle, quelles que soient nos fautes de parcours, nos erreurs, nos regrets. Nous fêtons aussi tous les saints connus ou inconnus qui sont pour nous des modèles, qui nous ont montré que, quelle que soit l’adversité, ils ont mis leur espérance, leur confiance en Dieu, en un monde meilleur, au Royaume des cieux. (si vous souhaitez en savoir plus, consultez le site Eglise catholique). (Le 2 novembre, nous fêtons nos défunts)

Dans cette News de novembre, l’accent a été mis sur la pastorale des divorcés, séparés, divorcés-remariés, pastorale peu connue, malheureusement. Pourtant elle peut aider les personnes à se relever, à surmonter l’épreuve, à retrouver la capacité d’aimer et d’être aimé. L’Eglise, par le biais de cette pastorale, accueille, écoute, compatit.

La prière peut être d’un grand secours. Elle nous porte, elle nous donne la force pour vivre, pour traverser ces zones de turbulence. Osons confier au Christ notre fardeau, nos colères, nos doutes, nos questionnements.

[…]Les premiers chrétiens ont vécu l’épreuve. C’est dans l’épreuve qu’ils se sont concentrés sur le mystère de Jésus ; et ils ont découvert que la croix de Jésus avait une forme d’ancre, l’ancre qui assure la stabilité d’un bateau et qui donne l’espérance aux passagers. C’est ainsi qu’ils ont dessiné souvent la croix sous la forme d’une ancre, pour signifier que l’épreuve est porteuse d’espérance.  La lettre aux Hébreux (He 6,19) nous le rappelle : l’espérance est ‘l’ancre de l’âme’, l’ancre de la vie. Aussi plaçons notre espérance dans le Christ, ancre de nos vies. (message de notre Vicaire général de ce mardi 27 octobre)

Soyons attentifs aux autres, aux personnes fragiles, isolées, dans le besoin. Prenons soin les uns des autres.

Misons sur l’espérance !

Bénédicte

Le saviez-vous ?

Notre service des Couples et des Familles a pour objectif d’aider, d’accompagner les familles et les couples qui se préparent au mariage comme les couples qui traversent des crises conjugales.

Nous vous invitons à parcourir notre site, et plus particulièrement l’onglet PADILI pour la pastorale des personnes séparées, divorcées, divorcées-remariées. Vous y trouverez toutes sortes d’informations :

  • Des liens vous renvoyant vers des sites comme « Groupes Espérance » ou « Chrétiens divorcés – chemins d’espérance” ou le blog “Baptisés divorcés remariés et leurs conjoints” avec son « cheminement Bartimée » ou la Communauté « Vivre et Aimer » qui organise des WE SINGLE pour des personnes célibataires de plus de 35 ans, veufs(ves), divorcés(es), séparés(es), …
  • La plaquette « Aimer à nouveau » avec des pistes d’accompagnement élaborée par notre service (en vente au SDCF au prix de 3€ + frais de port).
  • les noms de personnes pouvant accompagner les personnes en difficulté ou demandant un temps de prière pour un remariage.
  • l’affiche pour la journée annuelle du 11 novembre depuis une trentaine d’années (ANNULEE CETTE ANNEE !)
  • Des vidéos concernant la nullité de mariage, les relations toxiques

Nullité de mariage

Nullité de mariage (extrait « Aimer à nouveau »)
Beaucoup ignorent la possibilité de demander la reconnaissance de nullité d’un mariage précédent. Certains ne le veulent pas pour différentes raisons : soit pour ne pas entrer de nouveau dans une procédure qui risque de réveiller des souvenirs pénibles et « ajouter de la souffrance à la souffrance », soit parce qu’ils considèrent que leur mariage a été une réalité et que des enfants en sont nés…


La demande de nullité de mariage peut aider à faire un chemin personnel de clarification et de vérité avant de s’engager dans un nouveau projet de vie. « Elle peut aider à découvrir la part de responsabilité dans cet échec« , ajoute Guy de Lachaux.

Les raisons de déclarer nul un mariage sont multiples : la volonté de ne pas s’engager dans un mariage fidèle, indissoluble ou ouvert aux enfants; un manque de maturité évident ou une mauvaise connaissance des piliers du mariage chrétien; une incapacité de mesurer les conséquences d’un engagement et de s’y tenir; etc. Le pape François a souhaité que les procédures soient raccourcies afin de montrer « la sollicitude de l’Eglise vers ces fidèles qui attendent une vérification rapide de leur situation matrimoniale« .


Qu’est-ce qu’une procédure de nullité de mariage ?

Vodeus propose plusieurs vidéos sur ce sujet dont une qui retrace les différentes étapes de la procédure de la reconnaissance en nullité, le questionnement qui s’impose, le cheminement spirituel d’un quinquagénaire.

Qu’est-ce qu’une procédure de nullité de mariage ? Quels sont ses tenants et aboutissants qui semblent abscons à commencer par l’intitulé : « nullité de mariage » ? Qu’est-ce qui a pu être nul dans un mariage : les années d’une vie conjugale qui, si certaines ont pu être noires, d’autres auront été plus lumineuses ? Les enfants nés de l’union, sont-ce eux qui sont nuls ? Ou serait-ce le discernement de l’Eglise le jour où elle a célébré le mariage tandis qu’il serait considéré probant lors de sa relecture des consentements après le divorce ?

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Deux autres vidéos proposées par Vodeus :

Que dit l’Eglise catholique sur le mariage ou la « théorie » catho du mariage : Depuis quand le mariage est-il un sacrement ? Un couple marié à l’Eglise peut-il se séparer ? Pourquoi un couple qui se remarie ne peut recevoir les sacrements ? Comment un mariage peut-il être annulé ? Réponses en une animation d’une minute trente.https://vodeus.tv/video/leglise-le-mariage-et-le-divorce-866

Responsable du catéchuménat du diocèse d’Agen, Monique Rouquié-Parriel est divorcée et a obtenu la nullité de son mariage. Présidente de l’association “Chrétiens divorcés, chemins d’espérance“, elle accompagne des chrétiens divorcés et remariés. Entre la honte et la culpabilité d’avoir raté leur mariage, ils sont animés par la colère et l’incompréhension de la position de l’Eglise à leur égard.https://vodeus.tv/video/paroles-de-chretiens-divorces-et-remaries-867

Se placer sous la miséricorde de Dieu

Il est important d’accueillir la demande des personnes qui prennent contact pour un remariage et de se réjouir de ce recommencement. Cela nécessite de cheminer et discerner avec un accompagnateur pour pouvoir reconstruire l’avenir. « Le pasteur aidera à découvrir la grandeur de l’amour humain qui s’engage dans la fidélité, la réciprocité et la gratuité. Ces notions ne vont pas de soi aujourd’hui mais elles sont essentielles pour l’Eglise qui peut paraître en porte-à-faux dans une société qui fait et qui défait sous prétexte de liberté individuelle. » (Guy de Lachaux)

Se placer sous la miséricorde de Dieu (extrait  » Aimer à nouveau »)
Dieu n’est pas étranger à l’amour qui unit en vérité un homme et une femme. l’Eglise s’en réjouit et le manifeste par la prière. L’amour est une réalité qui nous dépasse et que nous ne pouvons pas toujours expliquer. Mais essayer de mettre des mots dessus aide à construire la relation, à l’intériorise et l’enraciner dans ce que nous croyons être le meilleur pour l’être humain : l’amour inconditionnel du Père pour ses enfants appelés à vivre de cet Amour et à le rayonner dans leur vie quotidienne.

Témoignages de prêtres

Sur le site du diocèse d’Autun (visages-diocese-autun.fr), vous trouverez notamment deux témoignages concernant la pastorale des divorcés-remariés. L’un est de l’abbé Jean-François Arnoux, et l’autre, de l’abbé Pierre Vaillier, tous les deux du diocèse d’Autun. En fin de page, deux livres du père Le  Bourgeois sont vivement recommandés. Belle lecture….

Témoignage de l’abbé Arnoux

« Arrivé dans l’institution Eglise, jeune prêtre à Notre-Dame à Montceau-les-Mines, secteur de Mission de France, en août 1949, la pastorale des divorcés était un sujet tabou, réglé une fois pour toutes.

J’étais déjà sensibilisé à ce sujet, car dans la famille de ma grand-mère paternelle, je savais qu’il y avait plusieurs couples divorcés remariés. Je ne comprenais pas pourquoi on ne les fréquentait pas. Mon grand-père, très à cheval sur la discipline, maman et sa famille très religieuse, stricts sur la morale, n’acceptaient pas ces situations.
Avec cette question, j’arrivais à Notre-Dame à Montceau-les-Mines. Dès le début de ma présence, je fis la connaissance d’un membre de l’Harmonie des Houillères et je me liais d’amitié avec son couple. Malheureusement, cet ami est atteint brutalement d’un cancer qui lui est fatal. Je savais qu’il était divorcé et remarié. Nous en avions parlé tout simplement. Ils formaient un couple très uni depuis des années.

A cette époque, la discipline de l’Eglise exigeait pour qu’il y eût une cérémonie religieuse que l’intéressé, avant sa mort, renonce à l’amour qu’il avait vécu avec son épouse. Pour moi, il n’était pas question de faire mentir quelqu’un par respect à lui-même et face à celle qui l’avait accompagné pendant une grande partie de sa vie et pendant sa maladie. Aussi, en accord avec le père Augros, mon curé, nous nous retrouvons à l’église Notre-Dame, avec son épouse, sa famille et ses amis pour l’accompagner, célébrer sa vie et la présenter au Dieu d’amour et d’accueil. « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ».

Voilà où en était l’Eglise à cette époque à l’égard des divorcés. Combien j’ai rencontré de gens, de foyers remariés après un divorce, en état de souffrance morale, en raison de leur situation de rejet.
Que de conversations, de dialogues pour les libérer et les aider à vivre leur vie d’amour dans le non jugement du passé et dans la foi en l’Evangile !
Je voudrais citer la situation de ce jeune divorcé qui m’a aussi, parmi d’autres, beaucoup marqué.

Un enfant était né avant mariage à la suite d’une rencontre à la sortie d’un bal. A cette époque : « Tu as fauté, tu répares, tu te maries ! ».
Moi de lui dire : « Mais tu l’aimais cette fille pour accomplir ce geste d’amour ? » Et lui de me répondre : « Vous êtes jeune et naïf, vous croyez qu’il faut aimer pour faire l’amour avec une fille ? C’est bien plus simple que cela et plus vite fait ! ».

Où était la liberté dans l’engagement de ce jeune ? Cette situation n’était pas un cas d’annulation de mariage.
Je suis moins naïf depuis longtemps ! Et combien de situations comme celle-ci ?
Voilà où j’en étais, dans une incompréhension totale, une grande révolte intérieure face à ces situations de rejet, un manque total de dialogue de la part des autorités de l’Eglise. Dialogue oui, à la base, avec des collègues ou des couples, partage de souffrance ou d’incompréhension. »

Témoignage de l’abbé Pierre Vaillier.

Un espoir ! Je me rendis à Lyon à une rencontre sur la pastorale des divorcés. J’étais heureux, enfin on va pouvoir parler !
Cette rencontre était animée par des évêques catholiques, des pasteurs protestants et des prêtres orthodoxes.

Chacun explique la position de son Eglise.
Pour les protestants, il n’y a pas de sacrement de mariage, donc pas de problème.
Pour les orthodoxes, il y a une solution possible pour un nouveau couple après échec, mais je crois après des années de probation, demande de pardon, etc.
Pour les catholiques, indissolubilité totale des liens du mariage, refus total du partage de l’eucharistie après un remariage.
Beaucoup de questions, de dialogues avec les participants, mais pour les évêques, nulle possibilité de revenir sur la question et de très bonnes raisons théologiques pour expliquer cette fermeture ; c’est-à-dire aucune cérémonie à l’église, et aucune possibilité de se nourrir de l’eucharistie. Pour finir, j’entends encore la parole d’un évêque et je le vois comme si c’était aujourd’hui : « Mais il reste au foyer divorcé la communion spirituelle ».

J’en étais là, quand j’arrive en 1972 à Notre-Dame-de-Lumière à Chalon-sur-Saône.
Quel grand courant d’air arrivait chez nous ! Un nouvel évêque dans le diocèse, le père Le Bourgeois.
Cet évêque avait vécu lui-même, de l’intérieur, la souffrance de tous ces couples après un échec et un remariage.
Aussi très vite avec nous un dialogue s’est installé, une recherche avec une grande franchise, une possibilité de parler vrai. La possibilité d’un accueil de ces couples dans certaines conditions.
Il y avait chez notre évêque et aussi chez nous, la même conviction : dans un mariage même très bien préparé, célébré avec beaucoup de sérieux et même de foi, de respect, l’échec est toujours possible et le sera toujours, car nous sommes des humains.

Un amour qui dure toute la vie sera toujours, comme le dit si bien un ami (pourquoi ne pas le citer, Pierre Bezin) un idéal humain, un idéal, il faut bien le reconnaître que tous ne sont pas capables de vivre, et les événements du monde peuvent contrarier leur projet ; un idéal humain, en ce sens qu’il est accessible, qu’il est possible de le vivre ; la preuve, c’est que certains couples réussissent à vivre ensemble en s’aimant jusqu’au terme de leur vie.
Et moi, j’ajoute que nous ne sommes pas sur terre pour nous faire souffrir et faire souffrir les autres. N’est-ce pas le cas quand il n’y a plus d’amour dans un couple, plus de partage, sinon la cohabitation ?
J’ai toujours participé avec des couples à des rencontres de fiancés. Que d’heures de bonheur j’ai passées avec des jeunes avant la célébration de leur mariage, où avec eux, leur famille et amis avaient toute leur place !

Donc, suite aux échanges avec le père Le Bourgeois, il y eut une première célébration qui avait été préparée avec lui dans mon bureau à Notre-Dame-de-Lumière, en fidélité avec certaines conditions.
Notre évêque demandait que cette célébration soit faite avant la cérémonie à la mairie, vu que la loi française interdit de célébrer un mariage sacramentel avant la cérémonie civile. Il était donc clair, le sacrement n’était pas célébré.
Les jeunes ne sont pas toujours au clair avec nos termes religieux, je précisais toujours : il y a une célébration, une prière, une rencontre dans l’église pour offrir à Dieu votre amour et le célébrer, le faire reconnaître par votre famille et vos amis, mais il n’y a pas de « mariage à l’église ».
Je n’oublierai jamais cette préparation et cette célébration. A la fin, j’ai demandé aux jeunes d’écrire au père Le Bourgeois pour le remercier.

Je voudrais dire encore, que dans la préparation, on cherchait à arriver à ce qu’il n’y ait pas de haine à l’égard du premier couple et un accueil respectueux des enfants. On peut ne plus s’aimer d’amour, mais se respecter et se sentir responsable de l’éducation des enfants avec la maman ou le papa de ces enfants.
Pour ces célébrations, en accord avec le père Le Bourgeois, j’étais très clair, il était précisé dans l’accueil, qu’il y avait eu un échec chez l’un ou l’autre des jeunes, non pour culpabiliser l’intéressé, mais au contraire, pour faire la vérité avec les jeunes, la famille et les amis.

« Qui fait la vérité vient à la lumière ». Oui, nous sommes en vérité. Ainsi était mis au point, au début de la célébration, que nous allions célébrer un Dieu d’accueil, qui avait lui aussi connu, en Jésus Christ, l’échec mais aussi la Résurrection : l’amour plus fort que la mort.
Pour Dieu, c’est toute la force de l’Evangile, il n’y a jamais d’échec définitif. (Cf. Ce très beau poème de Paul Eluard, athée – « La nuit n’est jamais complète… ») Un échec est toujours une souffrance : que va devenir ma vie ?

Aussi quelle espérance, quelle remise debout, quand l’amour vient dire : debout et repart !

C’est pour moi, l’occasion d’annoncer la résurrection : résurrection qu’ils sont en train de vivre, d’ailleurs eux-mêmes le reconnaissent très bien.
La résurrection n’est pas pour plus tard, mais déjà vécue dans le présent. « La résurrection du Christ ne saurait être située dans le passé, il en va de la résurrection comme de la Création. » (L’Evangile n’est pas neutre de François Biot, Desclée de Brouwer 1974.)

Qui n’a pas fait l’expérience dans sa vie, ou révélé à d’autres, que dans les moments les plus durs de la vie, se produit la résurrection grâce à l’amour, à l’amitié de quelqu’un. (cf le poème d’Adémar de Borros : « Des traces sur le sable »).
Toute ma vie a été marquée par cela et m’a fortifié dans ma foi en la Résurrection.

Que de moments de foi vécus avec des couples, soi-disant rejetés ! Quel témoignage auprès des familles et des amis : un Christ libérateur ! – (cf. Luc 10 – Luc 15 – Jean 4 .. et tout le reste..)
Cela fut vécu dans une recherche avec plusieurs collègues de Chalon-sur-Saône.

J’assume totalement la responsabilité de mon témoignage.

Maintenant tout est fini pour moi. Il me reste la prière, la lecture, la recherche et la souffrance, car j’ai peur que l’Eglise se replie sur elle-même au lieu d’aller vers ceux qui vivent loin de l’institution.

« Je vous précéderai en Galilée » a dit Jésus ressuscité à ses disciples. J’ai toujours été heureux « en Galilée » près du Seigneur, car près des gens, où lui m’avait précédé.

Pierre Vaillier

P.S. : Je conseille à tous ceux qui ne connaissent pas les livres du père Le Bourgeois, la lecture de « Chrétiens divorcés remariés » Desclée de Brouwer 1990 et « Questions de divorcés à l’Eglise » Desclée de Brouwer 1994

« AIMER POUR VIVRE » sur RCF

Rejoignez-nous sur les ondes de RCF Liège dans “Aimer pour vivre” , émission qui parle des couples et des familles. Elle est diffusée le mercredi à 16h, rediffusée le jeudi à 6h et le dimanche, à 17h30. Depuis la mi-septembre, nous avons pris le relais de l’émission de Ralph Schmeder.

Voici les liens pour les podcasts du plus récent aux plus anciens


Emission du 9 décembre 20 (1/2). Le confinement peut être source de bien des difficultés : existentielles, relationnelles, professionnelles, familiales…Christine Heine, coach et formatrice, nous aide à trouver des ressources en nous et dans les autres pour rebondir, faire preuve de créativité et rester positifs. https://rcf.fr/actualite/societe/christine-heine-coach-et-formatrice


25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes https://rcf.fr/actualite/societe/journee-internationale-pour-l-elimination-des-violences-faites-aux-femmes

Une invitée : Barbara Sneepers du Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion (CVFE) – Siège social : Rue Maghin, 11, 4000 Liège
CVFE : ligne d’écoute et d’urgence (accessible 7 jours sur 7 et 24h sur 24) : 04/223.45.67 – site
Ecoute Violences Conjugales (gratuit, anonyme et accessible 24h sur 24 – 7 jours sur 7) 0800 30 030 – ASBL Praxis : site
103 : écoute pour les enfants, ados et jeunes adultes (gratuit, anonyme et accessible de 10h à minuit, 7 jours sur 7

Pour aider à comprendre ce que signifie la violence familiale,

  • Court métrage à voir : Fred et Marie : pour un couple sur huit, ce n’est pas de la fiction ICI
  • Chanson diffusée le 25/11 : « Je suis un monstre » de Benny-B ICI Propos de l’auteur : Je suis un monstre, n’est pas un rap ou une chanson, mais plutôt un message. C’est un texte dans lequel j’incarne un personnage violent et colérique. Un manipulateur narcissique. Je le mets dans ce contexte, face à son miroir, face à ces paroles, face à ses actes. Certains seront peut-être choqué par le contenu de ce message, tandis que d’autres se sentiront peut-être concerné en tant que victime ou voir même pire, s’identifieront au monstre lui-même. L’important est que ce message ne laisse personne indifférent et qu’il contribue à réveiller les consciences afin de mettre définitivement ce monstre hors d’état de nuire. 🙏🏽🙏🏽🙏🏽

N’hésitez pas à demander de l’aide ou à proposer ces numéros de téléphone à toute personne en détresse, ayant le besoin de comprendre ce qui lui arrive, de mettre des mots. Soyons solidaires les uns des autres !!


Parlons d’amour (Mercredi 18 novembre 20 – 1ère partie)

La grande affaire de nos vie, « le miracle de la civilisation » – comme le disait Stendal, c’est l’amour! Parler d’amour, c’est le plus beau sujet du monde! Et bien parlons d’amour et surtout… apprenons à aimer. 1ère partie https://rcf.fr/actualite/societe/et-si-parlait-d-amour-12


Trois rencontres avec Paul Dewandre

Auteur et comédien, passionné par les liens Hommes-Femmes, Paul Dewandre tente de comprendre les relations entre les 2 sexes et propose des pistes très concrètes pour aider les couples à mieux se comprendre pour mieux s’entendre. Son spectacle intitulé : « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus » a connu un grand succès.
Nous avons demandé au Frère Philippe Cochinaux, dominicain de Liège, de bien vouloir lui poser les questions que nous avons préparées ensemble.


1ère rencontre (mercredi 28 octobre 20) : https://rcf.fr/actualite/societe/rencontre-avec-paul-dewandre-13
2ème rencontre (mercredi 4 novembre 20) : https://rcf.fr/actualite/societe/rencontre-avec-paul-dewandre-23
3ème rencontre (mercredi 11 novembre 20) : https://rcf.fr/actualite/societe/rencontre-avec-paul-dewandre-33


La journée d’accueil et de partage pour les personnes séparées, divorcées… (21 octobre 20)

Le 11 novembre : journée annuelle (annulée cette année à cause du Covid!) d’accueil et d’accompagnement des personnes séparées, divorcées, divorcées- remariées au monastère de wavremont. A cette occasion, Guy Schyns, diacre permanent, membre du groupe organisateur, répond à nos questions sur la « pastorale des divorcés ». https://rcf.fr/actualite/societe/la-journee-d-accueil-et-de-partage-pour-les-personnes-separees-divorcees

La prière en famille (14 octobre 20)
” Prier, c’est tout donner et se donner soi-même ! ” Comment prier en famille ? Le service des couples et des familles vous offre quelques trucs et ficelles. https://rcf.fr/actualite/societe/la-priere-en-famille

Au gré du vent … (7 octobre 20)
En lien avec la cinquième “journée Alimentation saine pour tous” et le festival alimen’terre, l’émission réfléchit sur la nourriture, le bien-manger, la dimension éducative du repas en famille et l’importance de s’engager pour une alimentation durable. https://rcf.fr/actualite/societe/au-gre-du-vent

La vie amoureuse des trentenaires (30 septembre 20)
Cécile, jeune trentenaire, tente de donner des pistes d’explications et de réflexion quant aux difficultés de trouver l’amour? https://rcf.fr/actualite/societe/la-vie-amoureuse-des-trentenaires

Famille en transition : écologie intégrale, Laudato Si, Saison de la création… (23 septembre 20)
Entretien avec Joaquim Lesne, référent écologie intégrale au Vicariat Évangile et Vie – https://rcf.fr/actualite/societe/familles-en-transition

Famille, de quoi parle-t-on ? (16 septembre 20)
La Famille ! Vaste sujet ! C’est sans doute la fait social le plus ancien de l’humanité. Mais dans le fond qu’est-ce qui « fait » la famille ? Est-il possible d’en donner une définition ?
N’est-elle pas le lieu idéal pour vivre l’évangile au quotidien ?
https://rcf.fr/actualite/societe/famille-de-quoi-parle-t

Présentation de la nouvelle équipe au commande de “Aimer pour vivre” : notre Service diocésain des couples et des familles (9 septembre 20). https://rcf.fr/actualite/societe/presentation-de-la-nouvelle-formule-et-de-la-nouvelle-equipe

LIVRES OU REVUE

Grand choix à découvrir …

Surmonter le divorce – Guy de Lachaux

ISBN-13 : 978-2227491434- Éditeur : Bayard Culture – Les guides Panorama – mars 2017

Suis-je encore aimé(e) de Dieu ? Ai-je L ma place dans l’Eglise ? A ces questions essentielles de femmes et d’hommes touchés par une séparation ou un divorce, le père de Lachaux apporte de subtiles réponses, nourries par sa longue expérience pastorale. Et l’on ne sera pas surpris de retrouver, au fil de ces pages, de nombreux échos à La joie de l’amour, l’exhortation publiée par le pape François, en 2016. Sans renier la beauté du mariage chrétien, qui reste un idéal à vivre et à transmettre, il s’agit au fond d’accueillir chacun et chacune, afin de permettre une relecture en vérité et, à terme, une guérison intérieure. Le secret de ce petit guide tient à la miséricorde et à l’espérance qui l’irriguent : toute histoire, même lézardée par l’épreuve, demeure sacrée aux yeux du Père.


La puissance de la joie – Frédéric Lenoir

ISBN-13 : 978-2253186083 – Éditeur : Le Livre de Poche

Plus intense et plus profonde que le plaisir, plus concrète que le bonheur, la joie est la manifestation de notre puissance vitale. La joie ne se décrète pas, mais peut-on l’apprivoiser ? La provoquer ? La cultiver ? J’aimerais proposer ici une voie d’accomplissement de soi fondée sur la puissance de la joie. Une voie de libération et d’amour, aux antipodes du bonheur factice proposé par notre culture narcissique et consumériste, mais différente aussi des sagesses qui visent à l’ataraxie, c’est-à-dire à l’absence de souffrance et de trouble. Sur les pas de Tchouangtseu, de Jésus, de Spinoza et de Nietzsche, une sagesse fondée sur la puissance du désir et sur un consentement à la vie, à toute la vie… Pour trouver ou retrouver la joie parfaite, qui n’est autre que la joie de vivre. F. L.


Tout amour véritable est indissoluble – Jean-Paul Vesco

ISBN-13 : 978-2204103923 – Éditeur : Les éditions du Cerf

Voici la plaidoirie attendue, exigeante et sereine, en faveur de celles et ceux que l’on nomme indistinctement, par facilité,  » les divorcés-remariés « . Un livre écrit par un évêque, dominicain, et anciennement avocat. Un livre qui refuse l’amalgame entre des situations humaines forcément différentes. Un livre qui envisage d’un même mouvement la théologie catholique de l’amour et la foi dans les sacrements, la pratique du droit canon dans l’Église et les principes fondamentaux du droit universel. Car le vrai débat ne porte pas sur une prétendue tension entre la vérité et la miséricorde. Au contraire, le pari qui commande cette réflexion est de montrer comment il peut être fait miséricorde au nom même de la vérité. Et si l’on veut parler de péché, sans doute faut-il commencer par admettre que, seconde union ou non, nous sommes tous pécheurs appelés à pardonner et à être pardonnés. Cette apologie, vibrante de l’esprit de l’Évangile, constitue ainsi, et d’abord, une défense de l’Alliance que le Dieu vivant propose inlassablement à toute femme et tout homme dans la réalité de leur existence et de leur propre alliance. Juriste de formation, dominicain par vocation, le frère Jean-Paul Vesco a été prieur de la Province de France avant d’être nommé, en 2012, évêque d’Oran.


La communion de désir  – Michel Martin-Prével

ISBN-13 : 978-2840242895 – Éditeur : Beatitudes

La communion spirituelle se définit comme l union à Jésus-Christ présent dans l Eucharistie, non pas en le recevant sacramentellement, mais par un désir procédant d une foi animée par la charité. Elle se vit dans des conditions précises et peut alors porter beaucoup de fruits. Elle est un moyen privilégié de s unir au Christ pour ceux qui ne peuvent pas communier corporellement : personnes âgées ou malades, qui n ont que la messe à la télévision ou à la radio, certains handicapés et malades ne pouvant pas communier pour des raisons physiologiques, chrétiens privés de prêtre dans les campagnes – ou encore divorcés remariés… Ce Petit Traité clarifie le sens de la communion eucharistique, et peut ouvrir des perspectives profondément libératrices et pleines d espérance à ceux qui, n’ayant pas accès, la désirent cependant.


Jésus et le divorce – John Paul Meier

ISBN-13 : 978-2204103640 – Éditeur : Les éditions du Cerf

Mariage et démariage, union et désunion, dissolution, répudiation, séparation de corps et séparation de droit… Qu’enseignait Jésus de Nazareth sur le divorce ? Qu’en était-il de cette pratique pour les juifs de son temps ? Que leur disait-il ? Et quelle était son attitude, précisément, face à ceux ou celles d’entre eux qui étaient divorcés ? En bref, Jésus a-t-il interdit de divorcer ? Spécialiste mondialement reconnu du Jésus historique, John Paul Meier renouvelle ici la question de fond en comble. Relisant les Livres bibliques, les Écrits intertestamentaires, les Évangiles et les Épîtres, reprenant l’ensemble des commentaires d’époque, rétablissant les textes dans leur contexte, il en arrive à des conclusions d’une surprenante actualité. Un essai magistral qui montre comment le savoir sur hier éclaire autrement que les idéologies un débat crucial d’aujourd’hui. John Paul Meier est Docteur en sciences bibliques et Professeur de Nouveau Testament à l’université Notre-Dame (USA, Indiana). Son œuvre Un certain juif Jésus, parue aux Éditions du Cerf, fait autorité dans le monde entier.


Divorcés remariés – La communion maintenant ?  – Jacques-Hubert Mabille de Poncheville

ISBN-13 : 978-2706711336 – Éditeur : Salvator

L’auteur s’intéresse à ce sujet depuis une trentaine d’années. Il alimente sa démonstration à partir de trois sources principales:1. Les Ecritures et les textes officiels de l’Eglise. 2. Les divers courants de pensée théologiques. 3. Les pratiques pastorales et les témoignages de personnes divorcées-remariées. Le lecteur de cet ouvrage sera aussi éclairé par les comparaisons faites par l’auteur entre le point de vue romain et celui de l’Eglise orthodoxe qui préconise d’offrir une deuxième chance aux couples ayant subi un échec… Cet ouvrage dispense une mine d’informations et d’éléments de réflexion alors que le pape François à convoqué à Rome, à l’automne 2014, un synode sur la famille qui est d’ores et déjà très attendu par les fidèles et les observateurs.


Comment pardonner – Jean Monbourquette

ISBN-13 : 978-2227482425 – Éditeur : Bayard Culture

Un guide pratique sur l’art de pardonner, dénonçant d’abord les faux pardons puis traçant une démarche de pardon en douze étapes, chacune comportant des exercices pratiques. Il indique un vrai chemin humain et spirituel pour un pardon authentique.


Aimer, perdre et grandir – Jean Monbourquette

ISBN-13 : 978-2227482449 – Éditeur : Bayard Culture

La perte d’un être cher, la séparation, le divorce, autant de situations douloureuses qui demandent un travail de deuil long et difficile. J. Monbourquette, prêtre canadien, accompagne depuis plusieurs dizaines d’années des personnes confrontées à ces situations.


Accueillir les divorcés – L’évangile nous presse  – Guy de Lachaux

ISBN-13 : 978-2708239623 – Éditeur : Éditions de l’Atelier – octobre 2007

Le divorce ne cesse de progresser et il prend aujourd’hui des proportions inquiétantes. Face à ce constat, le discours de l’Église catholique reste incompris et le silence des communautés est parfois surprenant ou maladroit. Comment accueillir les divorcés ? Comment les accompagner et les aider à se reconstruire ? Comment leur permettre de participer à une vie sacramentelle difficile, voire impossible ? Peut-on croire en un Dieu Amour quand justement c’est l’échec de l’amour qui est au rendez-vous ? Ne faut-il pas réexaminer l’approche pastorale du sacrement de mariage ? L’Évangile nous presse ! Nombre de lieux et de diocèses proposent d’autres conditions d’accueil et d’accompagnement des personnes divorcées et divorcées remariées souhaitant trouver leur place au sein de l’Eglise. L’ouvrage de Guy de Lachaux s’appuie sur ces expériences. Il s’adresse aux personnes concernées par ces situations et aux accompagnateurs pastoraux qui y trouveront douze fiches permettant d’engager une réflexion sur une reconstruction progressive et personnelle.


DIVORCES REMARIES – SORTIR DE L’IMPASSE – Guy de Lachaux

ISBN-13 : 978-2712213121 – Éditeur : Editions Médiaspaul

On les appelle les « divorcés-remariés », expression réductrice qui cache souvent des situations humaines très diverses. Après la brisure d’une première union, des hommes et des femmes retrouvent la joie d’un nouvel amour. Certains se remarient civilement et parmi eux des chrétiens profondément enracinés dans leur foi souffrent de ne pouvoir recevoir le sacrement de réconciliation et de s’approcher de la table eucharistique. En effet, dans l’Église catholique latine, il est demandé aux chrétiens divorcés de ne pas se remarier, car cette seconde union est alors considérée comme un péché ; péché qui semble ne s’ouvrir sur l’horizon d’aucun pardon ; péché qui rend impossible l’accès à la communion. Nombre de chrétiens dénoncent depuis des années une situation extrêmement blessante et une sentence morale devenue incompréhensible. Sans brader le caractère unique du sacrement de mariage, ils aimeraient que « ça bouge enfin ! » et que, sur ce sujet sensible, la pastorale puisse ouvrir de nouvelles voies. Le Père Guy de Lachaux, prêtre du diocèse d’Évry, accompagne depuis des années de très nombreux couples de divorcés remariés. Il bénéficie d’une expérience incomparable, nourrie d’une solide réflexion théologique et morale. Il est l’auteur de plusieurs livres sur cet enjeu pastoral majeur. Dans ce livre, il ouvre des pistes, propose des chemins spirituels, ose envisager des évolutions auquel le nouveau pape François ne semble pas être insensible. Et si, pour les divorcés remariés, le temps de la miséricorde était venu ? Enfin !


Nouvelle union après un divorce  A la lumière du pape François – Guy de Lachaux

ISBN-13 : 978-2708245631 – Éditeur : Editions de l’Atelier

Lors des deux synodes sur la famille (2014 et 2015) et dans son exhortation La joie de l’amour (Amoris Laetitia) promulguée le 19 mars 2016, le pape François a invité les communautés et leurs pasteurs à mieux accompagner les situations familiales dites  » irrégulières « , parce que c’est là que le Christ rejoint les femmes et les hommes de notre temps. Dans cet esprit d’ouverture, le regard de l’Eglise sur les personnes divorcées désireuses de vivre une nouvelle union ne peut plus être le même. Ce livre est un outil indispensable pour la réflexion de tous, et pour l’intégration concrète des divorcés remariés dans l’Eglise. Il invite les couples à prendre le temps du discernement, avec cette certitude que le regard de Dieu sur eux est fait d’un amour  » immérité, inconditionnel et gratuit « . Il appelle aussi ceux qui les accompagnent sur ce chemin à le faire avec beaucoup d’amour, de respect et une grande exigence de vérité. Il donne enfin des pistes concrètes pour construire un  » temps de prière « , moment fondateur vécu par le couple à l’occasion de sa nouvelle union.


Se remarier après un divorce – Réflexions sur un temps de prière –Guy de Lachaux et Michel Legrain

ISBN-13 : 978-2708237520 – Éditeur : Editions de l’Atelier

Des divorcés, de plus en plus nombreux, sollicitent de l’Eglise une « petite bénédiction » à l’occasion de leur remariage civil. Comment accueillir cette demande? Depuis novembre 2002, l’Assemblée des évêques de France a ouvert officiellement la possibilité d’accompagner par la prière de l’Eglise les divorcés qui veulent se réengager, à condition de ne laisser aucune place à l’ambiguïté. Dans la plupart des diocèses une recherche est entreprise pour les accueillir. Mais comment répondre à la demande de façon positive sans laisser planer le doute sur la possibilité d’un second mariage à l’Eglise? Michel Legrain et Guy de Lachaux cheminent depuis de très nombreuses années avec des divorcés. Ce livre, fruit de leur expérience, donne les éléments de réflexion indispensables aux équipes chargées d’accompagner ces personnes. Des pistes sont proposées pour donner un contenu au temps de prière, en prenant en compte: le désir des couples de redémarrer une nouvelle union, leur histoire passée, parfois douloureuse, et le sens du sacrement du mariage chrétien. Un second ouvrage, destiné aux couples, complète la réflexion et constitue un outil nécessaire à la construction d’un temps de prière.


Séparés, divorcés, à cœur ouvert – En chemin avec Amoris Laetitia – Alain Bandelier

ISBN-13 : 978-2889590568 – Éditeur : Parole et silence

« Séparés Divorcés à Cœur Ouvert reste à ce jour le seul ouvrage qui allie témoignages personnels et éclairages pastoraux sur les personnes séparées ou divorcées civilement souhaitant vivre dans la fidélité à leur sacrement de mariage, et empruntant un chemin de pardon, de miséricorde et de paix dans leur solitude conjugale. La publication d’Amoris Laetitia et les travaux d’appropriation de cette exhortation du pape François par les diocèses et les communautés lui a donné une actualité nouvelle. Les membres de la Communauté Notre Dame de l’Alliance, qui ont largement contribué à la rédaction de cet ouvrage sous la direction du père Alain Bandelier, ont ainsi pu remettre au Saint Père leur lettre de réception du texte apostolique, ainsi qu’un exemplaire de l’ouvrage, lors d’une rencontre à Sainte Marthe le 30 janvier 2018. Des diocèses de plus en plus nombreux ont souhaité retravailler la question de la fidélité après une séparation, et ont trouvé dans cet ouvrage une matière concrète et vivante permettant de construire une approche pastorale dédiée à ces fidèles de plus en plus nombreux. Il nous a donc semblé nécessaire de procéder à une nouvelle édition de cette ouvrage, pour y intégrer plusieurs textes autour d’Amoris Laetitia, dont la réception qui a en été remise au Saint Père par la Communion Notre Dame de l’Alliance, et une nouvelle préface de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes. Cette nouvelle édition – près de dix ans après la première – mise à jour et enrichie permettra à cet ouvrage de poursuivre sa vocation de livre de référence sur le sujet traité, et d’aider de nombreux lecteurs confrontés à cette épreuve, personnellement ou dans leur entourage, en y puisant exemples, commentaires, éclairages pastoraux, encouragements, tout ce qu’il convient pour discerner dans ces moments de doute. »


Prions avec le pape François

Prière pour la terre

Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que
nous protégions la vie et la beauté.
Inonde-nous de paix, pour que nous vivions
comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.
Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre
qui valent tant à tes yeux.
Guéris nos vies,
pour que nous soyons des protecteurs du monde
et non des prédateurs,
pour que nous semions la beauté
et non la pollution ni la destruction.
Touche les cœurs
de ceux qui cherchent seulement des profits
aux dépens de la terre et des pauvres.
Apprends-nous à découvrir
la valeur de chaque chose,
à contempler, émerveillés,
à reconnaître que nous sommes profondément unis
à toutes les créatures
sur notre chemin vers ta lumière infinie.
Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions,
dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

Prière chrétienne avec la création

Nous te louons, Père, avec toutes tes créatures,
qui sont sorties de ta main puissante.
Elles sont tiennes, et sont remplies de ta présence
comme de ta tendresse.
Loué sois-tu. Fils de Dieu, Jésus,
toutes choses ont été créées par toi.
Tu t’es formé dans le sein maternel de Marie,
tu as fait partie de cette terre,
et tu as regardé ce monde avec des yeux humains.
Aujourd’hui tu es vivant en chaque créature
avec ta gloire de ressuscité.
Loué sois-tu. Esprit-Saint, qui par ta lumière
orientes ce monde vers l’amour du Père
et accompagnes le gémissement de la création,
tu vis aussi dans nos cœurs
pour nous inciter au bien.
Loué sois-tu. Ô Dieu, Un et Trine,
communauté sublime d’amour infini,
apprends-nous à te contempler
dans la beauté de l’univers,
où tout nous parle de toi.
Éveille notre louange et notre gratitude
pour chaque être que tu as créé.
Donne-nous la grâce
de nous sentir intimement unis à tout ce qui existe.
Dieu d’amour, montre-nous
notre place dans ce monde
comme instruments de ton affection
pour tous les êtres de cette terre,
parce qu’aucun n’est oublié de toi.
Illumine les détenteurs du pouvoir et de l’argent
pour qu’ils se gardent du péché de l’indifférence,
aiment le bien commun, promeuvent les faibles,
et prennent soin de ce monde que nous habitons.
Les pauvres et la terre implorent :
Seigneur, saisis-nous
par ta puissance et ta lumière
pour protéger toute vie,
pour préparer un avenir meilleur,
pour que vienne
ton Règne de justice, de paix, d’amour et de beauté.
Loué sois-tu.
Amen

Concrètement, que peut-on faire ?

Changeons nos regards

Comme le dit Nancy Goethals dans son article, paru dans le Journal Dimanche, il est important de se remettre en question : « […] la transition écologique nécessite des changements à l’intérieur de soi : quel regard portons-nous sur notre monde? Avons-nous conscience que nous faisons partie de la biodiversité – magnifique et si fragile? « 

Observons la nature

En couple, en famille, avec les enfants, lors d’une marche ou tout simplement dans son jardin, observons les insectes butinant les fleurs, les fourmis ou les cloportes colonisant les parterres, se promenant sur notre terrasse, les oiseaux se nourrissant dans les mangeoires ?

Favorisons la biodiversité

Semer des fleurs mellifères, laisser une place aux « herbes indésirables », cultiver des herbes aromatiques, un potager, planter des arbres indigènes aux fruits délicieux pour les oiseaux, créer une étendue d’eau, …

Soyons curieux

Informons-nous, documentons-nous. De plus en plus d’émissions nous sensibilisent à la nature, à l’écologie, à la faune, à la flore. « Alors, on change ! » ICI nous faisait découvrir dernièrement, une jeune chanteuse belge, Charlotte, engagée pour une vie plus simple; Caroline Nieberding, professeure en écologie terrestre à UCL, nous témoignait de son action au quotidien (cfr aussi #wechangeforlife, pour découvrir d’autres témoins du changement), l’expérience faite avec des enfants d’une école de Barvaux  pour reconstituer d’une forêt primaire. Dernièrement j’ai découvert la série « Cleaners, les experts du ménage« . Au-delà d’un certain voyeurisme déplaisant des télé-réalités, ces experts nous donnent quelques trucs à retenir : se débarrasser de tout ce qui est cassé ou inutile, donner, vendre, ranger (cfr notre page Facebook du 27 août avec une parole du pape : le bonheur et limiter ses besoins). Quelques conseils de nettoyage écologique y sont donnés.  

Engageons-nous…

Découvrons la vie de Don Bosco avec nos jeunes, au travers d’une vidéo et pourquoi pas s’engager dans le Mouvement Salésien des Jeunes (MSJ) ?

Prions avec Notre-Dame du Web en faisant la retraite écologique en ligne.

Ensemble pour une Wallonie plus propre : du 24 au 27 septembre, nous étions invités à nous mobiliser pour ramasser un maximum de déchets dans les rues (cfr notre page Facebook du 24 septembre). Pourquoi ne pas le faire aussi dans notre quartier, en mobilisant nos voisins ?

Le label « Eglise Verte » en France : je vous invite à consulter ce site qui nous donne toutes sortes d’informations, de pistes, des ressources et des outils (ICI) pour commencer et découvrir quels sont les enjeux écologiques et spirituels. Pourquoi ne pas s’en inspirer ?
En Flandre, ils ont créé leur label « Groene Kerken » en 2011.
Voir aussi les initiatives de la paroisse Saint Gabriel.ICI

Les évêques de Belgique lancent une enquête en ligne dès ce lundi 28 septembre « L’Eglise et les chrétiens au temps du coronavirus ». Prenons le temps d’y répondre.

“Guéris nos vies, pour que nous soyons des protecteurs du monde et non des prédateurs” (Laudato Si’, 246)
Ce guide de réflexion nous aide à réfléchir sur la pandémie de coronavirus à la lumière du Laudato Si’. Il utilise le modèle “voir, juger, agir” qui est fréquent dans l’enseignement social catholique.

Soyons solidaires

Participons à la vente de produits solidaires :   » Contribuez à un monde juste et durable : mobilisez-vous avec Entraide et Fraternité dans la vente des produits de l’Opération 11.11.11″. La campagne du CNCD-11.11.11 se prépare. Mobilisez-vous avec Entraide de Fraternité pour participer à la vente des produits solidaires ! 

Consommons local et des produits régionaux.

Proposez-nous vos trucs et astuces, votre témoignage pour un monde plus juste, plus solidaire, pour une vie plus simple, pour un environnement plus écologique en écrivant à benedicte.florent@sdcfliege.be