Comment ne pas se reconnaître dans l’un ou l’autre personnage de cet extrait de l’évangile :
- Suis-je un des disciples, harassé et couvert de la poussière du chemin parcouru ? Ne serait-il pas alors temps pour moi de prendre une respiration au coeur de l’été afin de rassembler les morceaux éparpillés de ma vie ?
- Suis-je une femme, un homme ou un enfant de la foule presque harcelante, trop plein de questions sans réponses, affamé d’une vie que je n’aurais pas peur de vivre ? Ne serait-ce pas alors le bon moment pour moi de m’asseoir et d’écouter ce que ce Jésus a à me dire, là, maintenant, tout de suite ?
- Suis-je un curieux, qui suit la foule qui a toujours raison puisque c’est une foule (!?), quelqu’un qui n’attend rien de précis mais est prêt à prendre ce qu’il y a de bon quand il passe ? Ne serait-ce pas alors l’instant propice pour happer au passage la parole, le geste ou le regard qui puisse creuser ma carapace et me faire éclore enfin ?
- Suis-je un malade, une personne blessée, quelqu’un dont la vie est si lourde à porter qu’il la laisserait bien au bord du chemin ? Ne serait-ce pas alors l’occasion de tout déposer entre ses mains et compter sur son affection pour traverser la tempête qui m’habite ?